Mutualite, Assurances (1850-1914) Les Enjeux

Par : Bernard Gibaud

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages216
  • PrésentationBroché
  • Poids0.405 kg
  • Dimensions15,6 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-7178-3685-3
  • EAN9782717836851
  • Date de parution11/09/1998
  • CollectionEconomies et sociétés contemp
  • ÉditeurEconomica

Résumé

En scellant l'alliance de la République et de la Mutualité, la loi du 1er avril 1898 pose les fondements solidaires du système français d'assurance maladie. Mais, derrière le couple officiel se profile un troisième partenaire : l'assurance privée. La loi du 9 avril 1898 lui confie ainsi la charge des accidents du travail. A huit jours d'intervalle, l'Etat républicain pose les bases d'un système mixte associant les mécanismes de la solidarité et ceux du marché. L'intervention d'institutions à but lucratif dans le domaine de la protection sociale se révèle un phénomène singulier en Europe par sa durée et son ampleur. La rituelle " exception française ", perçue d'ordinaire comme une volonté de subordonner la société aux lois de la morale et de la raison, présente ici une facette inattendue et dérangeante.
En scellant l'alliance de la République et de la Mutualité, la loi du 1er avril 1898 pose les fondements solidaires du système français d'assurance maladie. Mais, derrière le couple officiel se profile un troisième partenaire : l'assurance privée. La loi du 9 avril 1898 lui confie ainsi la charge des accidents du travail. A huit jours d'intervalle, l'Etat républicain pose les bases d'un système mixte associant les mécanismes de la solidarité et ceux du marché. L'intervention d'institutions à but lucratif dans le domaine de la protection sociale se révèle un phénomène singulier en Europe par sa durée et son ampleur. La rituelle " exception française ", perçue d'ordinaire comme une volonté de subordonner la société aux lois de la morale et de la raison, présente ici une facette inattendue et dérangeante.