Municipium et civitas sine suffragio. L'organisation de la conquête jusqu'à la guerre sociale
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages457
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.51 kg
- Dimensions12,6 cm × 19,0 cm × 2,7 cm
- ISBN978-2-7283-1356-3
- EAN9782728313563
- Date de parution04/10/2018
- CollectionClassiques
- ÉditeurEcole Française de Rome EFR
Résumé
Sitôt libérée de la lutte séculaire entre le patriciat et la plèbe par l'achèvement en 340 de sa constitution patricio-plébéienne, Rome démarre, à partir de 338, une conquête qui, à terme, transforma l'Italie, pour le dire avec Polybe, en une "propriété romaine". Cet ouvrage tente d'analyser les formes juridiques et la réalité politique de la domination de l'Italie jusqu'à la Guerre Sociale, en s'attachant à une forme d'incorporation d'une originalité absolue : l'extension de la citoyenneté romaine dite "sans suffrage" et l'invention de l'institution municipale.
Par la première, Rome annexe à son profit les forces militaires des cités conquises, supprime l'autonomie "externe" de la cité défaite (qui ne conserve pas sa propre citoyenneté originelle) ; mais grâce à la seconde, elle maintient en place les éléments d'une autonomie locale compatible avec les exigences d'une autorité centrale. Avec la création du municipe, Rome a donné à la civilisation occidentale l'une de ses caractéristiques les plus solides : un type de décentralisation s'accommodant avec l'affirmation d'un "Etat" et d'une autorité unitaires.
A l'occasion de sa réédition, ce volume s'accompagne d'une préface inédite de l'auteur présentant les principales orientations de la recherche actuelle, sur un thème qui n'est pas près d'épuiser les questions encore en suspens et les tentatives pour y répondre.
Par la première, Rome annexe à son profit les forces militaires des cités conquises, supprime l'autonomie "externe" de la cité défaite (qui ne conserve pas sa propre citoyenneté originelle) ; mais grâce à la seconde, elle maintient en place les éléments d'une autonomie locale compatible avec les exigences d'une autorité centrale. Avec la création du municipe, Rome a donné à la civilisation occidentale l'une de ses caractéristiques les plus solides : un type de décentralisation s'accommodant avec l'affirmation d'un "Etat" et d'une autorité unitaires.
A l'occasion de sa réédition, ce volume s'accompagne d'une préface inédite de l'auteur présentant les principales orientations de la recherche actuelle, sur un thème qui n'est pas près d'épuiser les questions encore en suspens et les tentatives pour y répondre.
Sitôt libérée de la lutte séculaire entre le patriciat et la plèbe par l'achèvement en 340 de sa constitution patricio-plébéienne, Rome démarre, à partir de 338, une conquête qui, à terme, transforma l'Italie, pour le dire avec Polybe, en une "propriété romaine". Cet ouvrage tente d'analyser les formes juridiques et la réalité politique de la domination de l'Italie jusqu'à la Guerre Sociale, en s'attachant à une forme d'incorporation d'une originalité absolue : l'extension de la citoyenneté romaine dite "sans suffrage" et l'invention de l'institution municipale.
Par la première, Rome annexe à son profit les forces militaires des cités conquises, supprime l'autonomie "externe" de la cité défaite (qui ne conserve pas sa propre citoyenneté originelle) ; mais grâce à la seconde, elle maintient en place les éléments d'une autonomie locale compatible avec les exigences d'une autorité centrale. Avec la création du municipe, Rome a donné à la civilisation occidentale l'une de ses caractéristiques les plus solides : un type de décentralisation s'accommodant avec l'affirmation d'un "Etat" et d'une autorité unitaires.
A l'occasion de sa réédition, ce volume s'accompagne d'une préface inédite de l'auteur présentant les principales orientations de la recherche actuelle, sur un thème qui n'est pas près d'épuiser les questions encore en suspens et les tentatives pour y répondre.
Par la première, Rome annexe à son profit les forces militaires des cités conquises, supprime l'autonomie "externe" de la cité défaite (qui ne conserve pas sa propre citoyenneté originelle) ; mais grâce à la seconde, elle maintient en place les éléments d'une autonomie locale compatible avec les exigences d'une autorité centrale. Avec la création du municipe, Rome a donné à la civilisation occidentale l'une de ses caractéristiques les plus solides : un type de décentralisation s'accommodant avec l'affirmation d'un "Etat" et d'une autorité unitaires.
A l'occasion de sa réédition, ce volume s'accompagne d'une préface inédite de l'auteur présentant les principales orientations de la recherche actuelle, sur un thème qui n'est pas près d'épuiser les questions encore en suspens et les tentatives pour y répondre.