Artiste infatigable, proche d'Andy Warhol (il l'a notamment assisté sur le tournage d'Empire), Jonas Mekas fut aussi l'un des plus grands critiques cinématographiques américains. De 1959 à 1971, il officie dans plusieurs revues new-yorkaises et y déploie une écriture hautement poétique et amoureuse, dont la seule valeur littéraire justifierait amplement cette édition. Farouchement libertaire, il appelle à la libération du cinéma, déclame sa passion pour " l'art qui n'a d'autre but que sa propre beauté : il est tout simplement comme les arbres sont.
" Il contribue amplement, par ses commentaires, à donner au cinéma expérimental, qu'il préfère appeler d'avant-garde, ses lettres de noblesse. Son oeuvre critique est adulée par Jim Jarmusch, ou John Waters, et le titre même du Ciné-Journal de Serge Daney semble lui rendre hommage. Unanimement salué à travers le monde, , Jonas Mekas est l'une des dernières légendes vivantes de l'art contemporain.
Artiste infatigable, proche d'Andy Warhol (il l'a notamment assisté sur le tournage d'Empire), Jonas Mekas fut aussi l'un des plus grands critiques cinématographiques américains. De 1959 à 1971, il officie dans plusieurs revues new-yorkaises et y déploie une écriture hautement poétique et amoureuse, dont la seule valeur littéraire justifierait amplement cette édition. Farouchement libertaire, il appelle à la libération du cinéma, déclame sa passion pour " l'art qui n'a d'autre but que sa propre beauté : il est tout simplement comme les arbres sont.
" Il contribue amplement, par ses commentaires, à donner au cinéma expérimental, qu'il préfère appeler d'avant-garde, ses lettres de noblesse. Son oeuvre critique est adulée par Jim Jarmusch, ou John Waters, et le titre même du Ciné-Journal de Serge Daney semble lui rendre hommage. Unanimement salué à travers le monde, , Jonas Mekas est l'une des dernières légendes vivantes de l'art contemporain.