Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Mountolive offre une nouvelle perspective sur les événements relatés dans Justine et Balthazar, les deux premiers volumes du Quatuor d'Alexandrie,...
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Mountolive offre une nouvelle perspective sur les événements relatés dans Justine et Balthazar, les deux premiers volumes du Quatuor d'Alexandrie, l'œuvre romanesque maîtresse de Lawrence Durrell (1912-1990).
L'ambassadeur anglais, Mountolive, en devient le personnage principal. Il a parcouru l'Europe de l'avant-guerre, surpris à Berlin le mari de la belle et mystérieuse Justine en train d'acheter des armes pour défendre les coptes contre les Anglais. En bref, il perd ses illusions en découvrant la véritable personnalité de ses amis...
De ce volume, Lawrence Durrell disait : " Un style, totalement différent, une affaire naturaliste. " Ou encore : " Un gros roman orthodoxe. " Mais il ne faut pas s'y tromper, le bonheur fou et méditerranéen de ce livre au romanesque échevelé et classique n'est peut-être pas si limpide que cela. Mountolive pourrait s'intituler " le livre de la fausse clarté ". Et c'est bien cette ambiguïté des sentiments et de la réalité qui donne à cette œuvre unique sa mélancolie la plus déchirante.