Mots, Traces et Marques. Dimension spatiale et linguistique de la mémoire urbaine

Par : Thierry Bulot, Vincent Veschambre

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  • Nombre de pages246
  • PrésentationBroché
  • Poids0.315 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,2 cm
  • ISBN2-296-00774-0
  • EAN9782296007741
  • Date de parution01/05/2006
  • CollectionEspaces discursifs
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Dimensions spatiale et linguistique de la mémoire urbaine Problématiser le terrain urbain, c'est rencontrer une crise sociale et mettre l'accent sur des inégalités. Même si elle produit des richesses, de la culture, des valeurs positives, des normes, la ville est aussi un lieu non seulement de tensions et de conflits plus ou moins bien gérés mais aussi de discrimination, de relégation. Dans ce volume, sociolinguistique urbaine et géographie sociale se donnent pour objectif commun - autour de la vaste problématique du marquage de l'espace, de l'affichage public des langues et des discours - de mettre en évidence les rapports de pouvoir, les hiérarchisations sociales, tels qu'ils se jouent dans les dimensions spatiale et langagière.
De ce point de vue, deux grands types de marquage semblent pouvoir être identifiés : le marquage signalétique (enseignes, panneaux de signalisation, inscriptions murales, plaques commémoratives...) et le marquage langagier ou linguistique, qui correspond à des manières de parler associées à des espaces spécifiques. En tant que manifestation d'un lien privilégié à un espace, que revendication d'une appropriation, le marquage représente le support privilégié d'une construction identitaire, et fonctionne comme l'un des vecteurs de la mémoire urbaine.
Dimensions spatiale et linguistique de la mémoire urbaine Problématiser le terrain urbain, c'est rencontrer une crise sociale et mettre l'accent sur des inégalités. Même si elle produit des richesses, de la culture, des valeurs positives, des normes, la ville est aussi un lieu non seulement de tensions et de conflits plus ou moins bien gérés mais aussi de discrimination, de relégation. Dans ce volume, sociolinguistique urbaine et géographie sociale se donnent pour objectif commun - autour de la vaste problématique du marquage de l'espace, de l'affichage public des langues et des discours - de mettre en évidence les rapports de pouvoir, les hiérarchisations sociales, tels qu'ils se jouent dans les dimensions spatiale et langagière.
De ce point de vue, deux grands types de marquage semblent pouvoir être identifiés : le marquage signalétique (enseignes, panneaux de signalisation, inscriptions murales, plaques commémoratives...) et le marquage langagier ou linguistique, qui correspond à des manières de parler associées à des espaces spécifiques. En tant que manifestation d'un lien privilégié à un espace, que revendication d'une appropriation, le marquage représente le support privilégié d'une construction identitaire, et fonctionne comme l'un des vecteurs de la mémoire urbaine.