Né le 6 août 1868 à Villeneuve-sur-Fère (Aisne), Paul Claudel publie en 1889 son premier drame Tête d'Or. Diplomate, il sera nommé aux quatre coins du monde, jusqu'à sa retraite en 1935. Il est élu en 1946 à l'Académie française et meurt à Paris le 23 février 1955.
Mort de Judas. Suivi de Le point de vue de Ponce Pilate
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- Nombre de pages90
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.07 kg
- Dimensions10,5 cm × 15,0 cm × 0,7 cm
- ISBN978-2-87495-028-5
- EAN9782874950285
- Date de parution10/09/2009
- ÉditeurAndré Versaille
Résumé
Lecteurs, soyez aussi surpris et séduits que moi en découvrant les deux textes iconoclastes et inattendus de ce livre d'humeur et d'humour. Claudel tripote les Ecritures avec gourmandise et les chatouille à nous faire jouir. A travers son judas, il observe Ponce Pilate, l'inventeur du rince-doigt de Judée, qui, réveillé de sa sieste de fonctionnaire de pays chaud à trois heures de l'après-midi, un certain vendredi pas encore saint mais déjà prometteur, justifie la mise à mort de " Qui-Vous-Savez ", au nom de la raison d'état d'âme et du désordre ambiant.
Il tait l'Ecriture buissonnière avec délectation. Il se défoule en provocations savoureuses (des ressuscités nostalgiques de leurs tombeaux ; des paralytiques regrettant leurs béquilles ; les pharisiens, des gens parfaitement polis et bien élevés ; Simon Pierre, un pauvre chien pleurnichard ; Marie Madeleine, enfin : une dinde...) Claudel brocarde les croyances naïves et les vaticaneries suffisantes des souverains poncifs.
Il tait l'Ecriture buissonnière avec délectation. Il se défoule en provocations savoureuses (des ressuscités nostalgiques de leurs tombeaux ; des paralytiques regrettant leurs béquilles ; les pharisiens, des gens parfaitement polis et bien élevés ; Simon Pierre, un pauvre chien pleurnichard ; Marie Madeleine, enfin : une dinde...) Claudel brocarde les croyances naïves et les vaticaneries suffisantes des souverains poncifs.
Lecteurs, soyez aussi surpris et séduits que moi en découvrant les deux textes iconoclastes et inattendus de ce livre d'humeur et d'humour. Claudel tripote les Ecritures avec gourmandise et les chatouille à nous faire jouir. A travers son judas, il observe Ponce Pilate, l'inventeur du rince-doigt de Judée, qui, réveillé de sa sieste de fonctionnaire de pays chaud à trois heures de l'après-midi, un certain vendredi pas encore saint mais déjà prometteur, justifie la mise à mort de " Qui-Vous-Savez ", au nom de la raison d'état d'âme et du désordre ambiant.
Il tait l'Ecriture buissonnière avec délectation. Il se défoule en provocations savoureuses (des ressuscités nostalgiques de leurs tombeaux ; des paralytiques regrettant leurs béquilles ; les pharisiens, des gens parfaitement polis et bien élevés ; Simon Pierre, un pauvre chien pleurnichard ; Marie Madeleine, enfin : une dinde...) Claudel brocarde les croyances naïves et les vaticaneries suffisantes des souverains poncifs.
Il tait l'Ecriture buissonnière avec délectation. Il se défoule en provocations savoureuses (des ressuscités nostalgiques de leurs tombeaux ; des paralytiques regrettant leurs béquilles ; les pharisiens, des gens parfaitement polis et bien élevés ; Simon Pierre, un pauvre chien pleurnichard ; Marie Madeleine, enfin : une dinde...) Claudel brocarde les croyances naïves et les vaticaneries suffisantes des souverains poncifs.