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  • Nombre de pages221
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.32 kg
  • Dimensions13,9 cm × 20,6 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-35873-042-6
  • EAN9782358730426
  • Date de parution04/06/2012
  • ÉditeurBruit du temps (Le)
  • TraducteurCharles Mauron
  • AnnotateurCatherine Lanone

Résumé

Publié en Angleterre en 1905, traduit en français en 1954 par son ami, l'écrivain et critique Charles Mauron, Monteriano est le premier roman d'E. M. Forster. Quelques années avant le célèbre Avec vue sur l'Arno (adapté au cinéma en 1986 par James Ivory sous le titre Chambre avec vue), Forster y explore déjà le thème du voyage initiatique et du choc des cultures: la société anglaise étriquée de Sawston confrontée aux sortilèges d'un petit coin d'Italie, modelé sur la cité toscane de San Gimignano.
"Philippe fixait son regard sur le campanile d'Airolo. Mais ce sont les images du beau mythe d'Endymion qu'il voyait. Cette femme restait, jusqu'à la fin, une déesse. Nul amour ne pouvait être dégradant pour elle : elle était hors de ce qui se dégrade. Ce dernier épisode, qu'elle jugeait si vil, qu'il jugeait si tragique, lui offrit, en tout cas, une beauté suprême. Philippe se sentit porté à une hauteur telle qu'il eût pu, désormais, sans regret, avouer à la jeune fille sa propre adoration.
A quoi bon ? Tout le merveilleux était arrivé."
Publié en Angleterre en 1905, traduit en français en 1954 par son ami, l'écrivain et critique Charles Mauron, Monteriano est le premier roman d'E. M. Forster. Quelques années avant le célèbre Avec vue sur l'Arno (adapté au cinéma en 1986 par James Ivory sous le titre Chambre avec vue), Forster y explore déjà le thème du voyage initiatique et du choc des cultures: la société anglaise étriquée de Sawston confrontée aux sortilèges d'un petit coin d'Italie, modelé sur la cité toscane de San Gimignano.
"Philippe fixait son regard sur le campanile d'Airolo. Mais ce sont les images du beau mythe d'Endymion qu'il voyait. Cette femme restait, jusqu'à la fin, une déesse. Nul amour ne pouvait être dégradant pour elle : elle était hors de ce qui se dégrade. Ce dernier épisode, qu'elle jugeait si vil, qu'il jugeait si tragique, lui offrit, en tout cas, une beauté suprême. Philippe se sentit porté à une hauteur telle qu'il eût pu, désormais, sans regret, avouer à la jeune fille sa propre adoration.
A quoi bon ? Tout le merveilleux était arrivé."

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Monteriano
Comme pour beaucoup sans doute, le nom de Forster était associé pour moi à Avec vue sur l'Arno, Monteriano a donc été une découverte totale, et une belle découverte! Pour la Toscane si bien dépeinte, pour le choc des cultures, pour l'ironie, pour les personnages féminins... http://lecture-spectacle.blogspot.fr/2012/11/monteriano-de-em-forster.html
Comme pour beaucoup sans doute, le nom de Forster était associé pour moi à Avec vue sur l'Arno, Monteriano a donc été une découverte totale, et une belle découverte! Pour la Toscane si bien dépeinte, pour le choc des cultures, pour l'ironie, pour les personnages féminins... http://lecture-spectacle.blogspot.fr/2012/11/monteriano-de-em-forster.html
Famille je vous hais
Si je vous dis Chambre avec vue ou bien La Route des Indes ou encore Retour à Howards End, vous me direz E.M Forster mais si je vous dis Monteriano là je vous sens hésiter. Pas étonnant le livre n’était plus disponible depuis longtemps. C’est donc bien à un rattrapage que je vous convie et un rattrapage que vous ne regretterez pas. Lilia Herriton est une charmante veuve un peu inconséquente un peu tête folle, un rien vulgaire, sa belle famille ne la tient pas du tout en haute estime. Aussi quelle joie quand elle saute sur la proposition de Philippe, son beau-frère, de partir en voyage avec comme il se doit un chaperon en la personne de Miss Abott. J’arrête là car je vous laisse découvrir la suite du récit qui va aller de rebondissement en rebondissement et prendre des allures de tragédie grecque. D’ailleurs à ce propos attention, certains critiques révèlent tout de façon totalement méprisante pour le lecteur qui est privé ainsi de la joie de la découverte et la préface elle-même en dit trop. Je vais donc choisir mes mots pour vous donner l’envie de découvrir ce roman. Tout d’abord c’est une écriture totalement au service des idées de E.M Forster, il rend parfaitement le côté guindé, prisonnier des convenances de Philippe Herriton par exemple. Il sait à la perfection lui opposer la couleur, la chaleur et la beauté de la Toscane ( derrière Monteriano vous reconnaitrez San Geminiano). Il défend avec conviction l’idée que hommes et femmes ont le droit et le devoir d’échapper au poids de la société, aux préjugés mesquins et ridicules. Par petites touches il brosse un tableau très fin et parfois très noir, de deux cultures qui ici s’opposent, un peu comme Henry James le fait dans son roman Les Ambassadeurs. La froide Angleterre face à la somptueuse Toscane !
Si je vous dis Chambre avec vue ou bien La Route des Indes ou encore Retour à Howards End, vous me direz E.M Forster mais si je vous dis Monteriano là je vous sens hésiter. Pas étonnant le livre n’était plus disponible depuis longtemps. C’est donc bien à un rattrapage que je vous convie et un rattrapage que vous ne regretterez pas. Lilia Herriton est une charmante veuve un peu inconséquente un peu tête folle, un rien vulgaire, sa belle famille ne la tient pas du tout en haute estime. Aussi quelle joie quand elle saute sur la proposition de Philippe, son beau-frère, de partir en voyage avec comme il se doit un chaperon en la personne de Miss Abott. J’arrête là car je vous laisse découvrir la suite du récit qui va aller de rebondissement en rebondissement et prendre des allures de tragédie grecque. D’ailleurs à ce propos attention, certains critiques révèlent tout de façon totalement méprisante pour le lecteur qui est privé ainsi de la joie de la découverte et la préface elle-même en dit trop. Je vais donc choisir mes mots pour vous donner l’envie de découvrir ce roman. Tout d’abord c’est une écriture totalement au service des idées de E.M Forster, il rend parfaitement le côté guindé, prisonnier des convenances de Philippe Herriton par exemple. Il sait à la perfection lui opposer la couleur, la chaleur et la beauté de la Toscane ( derrière Monteriano vous reconnaitrez San Geminiano). Il défend avec conviction l’idée que hommes et femmes ont le droit et le devoir d’échapper au poids de la société, aux préjugés mesquins et ridicules. Par petites touches il brosse un tableau très fin et parfois très noir, de deux cultures qui ici s’opposent, un peu comme Henry James le fait dans son roman Les Ambassadeurs. La froide Angleterre face à la somptueuse Toscane !
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