Prix Femina étranger
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  • Nombre de pages431
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.22 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 2,1 cm
  • ISBN978-2-07-293087-4
  • EAN9782072930874
  • Date de parution20/05/2021
  • CollectionFolio bilingue
  • ÉditeurGallimard
  • TraducteurDanièle Valin

Résumé

Dans un quartier populaire de Naples appelé Montedidio, littéralement "la montagne de Dieu", un garçon de treize ans décide d'abandonner l'école pour entamer un apprentissage chez un menuisier, mast'Errico. Dans son atelier, il fait la connaissance de Rafaniello, un cordonnier juif rescapé de la Shoah doté d'une grande sagesse, avec lequel il se lie d'amitié. Confronté à la dureté du monde des adultes, le jeune garçon rêve secrètement de s'envoler loin de Montedidio.
Cloué au sol, il réussit malgré tout à s'évader à travers l'écriture : il couche sur le papier ses joies et ses peines, les étranges sensations qu'il éprouve face à son corps d'enfant qui se transforme en celui d'un homme, son amitié avec Rafaniello, et surtout son éveil à l'amour après sa rencontre avec la belle Maria. Un roman d'apprentissage bouleversant et poétique qui a été couronné par le prix Femina étranger en 2002.
Dans un quartier populaire de Naples appelé Montedidio, littéralement "la montagne de Dieu", un garçon de treize ans décide d'abandonner l'école pour entamer un apprentissage chez un menuisier, mast'Errico. Dans son atelier, il fait la connaissance de Rafaniello, un cordonnier juif rescapé de la Shoah doté d'une grande sagesse, avec lequel il se lie d'amitié. Confronté à la dureté du monde des adultes, le jeune garçon rêve secrètement de s'envoler loin de Montedidio.
Cloué au sol, il réussit malgré tout à s'évader à travers l'écriture : il couche sur le papier ses joies et ses peines, les étranges sensations qu'il éprouve face à son corps d'enfant qui se transforme en celui d'un homme, son amitié avec Rafaniello, et surtout son éveil à l'amour après sa rencontre avec la belle Maria. Un roman d'apprentissage bouleversant et poétique qui a été couronné par le prix Femina étranger en 2002.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 10 notes dont 3 avis lecteurs
Un auteur, un poète, un sage...
J'ai découvert Erri De Luca avec le magnifique roman qu'est "Montedidio". Je le conseille à tous ceux qui souhaitent s'évader. Son style est unique et poétique. Dans chacun de ses récits, l'auteur nous invite à découvrir l'univers de sa ville natale (Naples) ainsi que les relations fortes que nouent les personnages principaux, ici le jeune narrateur et le mystérieux Rav Daniel...
J'ai découvert Erri De Luca avec le magnifique roman qu'est "Montedidio". Je le conseille à tous ceux qui souhaitent s'évader. Son style est unique et poétique. Dans chacun de ses récits, l'auteur nous invite à découvrir l'univers de sa ville natale (Naples) ainsi que les relations fortes que nouent les personnages principaux, ici le jeune narrateur et le mystérieux Rav Daniel...
  • Passionnant
  • Emouvant
  • XXe siècle
  • naples
  • Merveilleux
Montedidio
Naples. Montedidio un quartier populaire surpeuplé, où « si tu veux cracher par terre, tu ne trouves pas de place entre tes pieds », un quartier grouillant de vie, où la misère transpire des habitants. Où le labeur s’étale comme exutoire d’un après-guerre maladif. C’est l’Italie, mais c’est surtout Naples, cette fourmilière grouillante de vie, d’odeur et de sons, aux personnages exubérants, grandiloquents, abracadabrantesques. Quelque part dans ces ruelles, Maria et le narrateur, deux enfants de treize ans vivent leurs derniers instants, s’apprêtant à quitter les oripeaux de l’enfance, à tronquer le substrat de l’innocence et de l’insouciance. Montedidio, c’est la fugacité d’un bonheur, la fin d’une adolescence à peine entamée, l’aube d’une nouvelle expérience, de la découverte des sentiments réciproques, des tourments de l’âme et du corps. Quand les pantalons remplacent les vêtements de l’enfance et le travail se substitue à l’école. Dans les senteurs salines et épicées, deux enfants oublient les tracas de la vie en s’initiant aux émois du cœur, à la sensualité des corps. Sur les toits de Naples, sous l’alignement du linge de la vie quotidienne, Maria, la belle, offre innocemment au narrateur ce que le propriétaire véreux tente de lui prendre par la brutalité et la fourberie. De cet endroit, où « d’un saut vous êtes déjà au ciel », deux personnes vont éclore, palper les abords d’un paradis. Montedidio, c’est une histoire d’amitié et d’envol pour le narrateur et Rav Daniel. Personnage aussi énigmatique que généreux, bossu philanthrope qui répare aussi bien les souliers que les âmes, cet homme, échappé de la Shoah, délivre les saintes paroles à qui veux l’écouter. Il rêve de prendre son envol pour Jérusalem, transformant la coque vide sur son dos en chrysalide. Le narrateur échappe à la lente extinction de sa mère trouvant force et réconfort dans les bras de Maria et le contact du « boumeran », cadeau de son père, symbole de sa croissance, de sa maturité naissante, de sa souffrance retenue. Dans ce quartier populaire, les émotions surgissent à chaque rencontre, violence, mort et amour se rencontrent, se nouent et se dénouent au rythme du rouleau sur lequel le jeune garçon retranscrit ses journées. Une courte vie résumée sur un simple rouleau d’imprimerie, une écriture poétique et sèche qui se clôt dans un grand bruit, dans le cri d’un enfant devenu adulte trop vite et malgré lui. On aimerait, ne serait-ce qu’un bref instant, effleurer du bout des doigts les ailes du rêve, incruster l’image dans les sillons de notre peau et tatouer ce moment sur nos cœurs. Prendre une photo, immortaliser cette tendresse d’un amour juvénile, cette candeur encore enfantine dans ces corps d’adolescents. Prendre ce couple par la main et les conduire, en compagnie de Raffaniello, ce séraphin, doux samaritain, sur les toits du Mont de Dieu, deviser encore un peu avec eux et les accompagner sur route de leur vie, de leur bonheur. Comme toujours, l’écriture d’Erri de Luca fait mouche, ce maçon des mots construit ses phrases, bâtit ses chapitres comme des cathédrales élevées à la gloire des sentiments et de l’amour, sculpte dans la douleur l’essentiel, le concentré des émotions. Un hymne à l’amour, à l’adolescence, un récit onirique où symbolisme et réalisme se mêlent, s’entremêlent au point de devenir indiscernable, comme l’union de ces deux corps blottis dans le frêle lit.
Naples. Montedidio un quartier populaire surpeuplé, où « si tu veux cracher par terre, tu ne trouves pas de place entre tes pieds », un quartier grouillant de vie, où la misère transpire des habitants. Où le labeur s’étale comme exutoire d’un après-guerre maladif. C’est l’Italie, mais c’est surtout Naples, cette fourmilière grouillante de vie, d’odeur et de sons, aux personnages exubérants, grandiloquents, abracadabrantesques. Quelque part dans ces ruelles, Maria et le narrateur, deux enfants de treize ans vivent leurs derniers instants, s’apprêtant à quitter les oripeaux de l’enfance, à tronquer le substrat de l’innocence et de l’insouciance. Montedidio, c’est la fugacité d’un bonheur, la fin d’une adolescence à peine entamée, l’aube d’une nouvelle expérience, de la découverte des sentiments réciproques, des tourments de l’âme et du corps. Quand les pantalons remplacent les vêtements de l’enfance et le travail se substitue à l’école. Dans les senteurs salines et épicées, deux enfants oublient les tracas de la vie en s’initiant aux émois du cœur, à la sensualité des corps. Sur les toits de Naples, sous l’alignement du linge de la vie quotidienne, Maria, la belle, offre innocemment au narrateur ce que le propriétaire véreux tente de lui prendre par la brutalité et la fourberie. De cet endroit, où « d’un saut vous êtes déjà au ciel », deux personnes vont éclore, palper les abords d’un paradis. Montedidio, c’est une histoire d’amitié et d’envol pour le narrateur et Rav Daniel. Personnage aussi énigmatique que généreux, bossu philanthrope qui répare aussi bien les souliers que les âmes, cet homme, échappé de la Shoah, délivre les saintes paroles à qui veux l’écouter. Il rêve de prendre son envol pour Jérusalem, transformant la coque vide sur son dos en chrysalide. Le narrateur échappe à la lente extinction de sa mère trouvant force et réconfort dans les bras de Maria et le contact du « boumeran », cadeau de son père, symbole de sa croissance, de sa maturité naissante, de sa souffrance retenue. Dans ce quartier populaire, les émotions surgissent à chaque rencontre, violence, mort et amour se rencontrent, se nouent et se dénouent au rythme du rouleau sur lequel le jeune garçon retranscrit ses journées. Une courte vie résumée sur un simple rouleau d’imprimerie, une écriture poétique et sèche qui se clôt dans un grand bruit, dans le cri d’un enfant devenu adulte trop vite et malgré lui. On aimerait, ne serait-ce qu’un bref instant, effleurer du bout des doigts les ailes du rêve, incruster l’image dans les sillons de notre peau et tatouer ce moment sur nos cœurs. Prendre une photo, immortaliser cette tendresse d’un amour juvénile, cette candeur encore enfantine dans ces corps d’adolescents. Prendre ce couple par la main et les conduire, en compagnie de Raffaniello, ce séraphin, doux samaritain, sur les toits du Mont de Dieu, deviser encore un peu avec eux et les accompagner sur route de leur vie, de leur bonheur. Comme toujours, l’écriture d’Erri de Luca fait mouche, ce maçon des mots construit ses phrases, bâtit ses chapitres comme des cathédrales élevées à la gloire des sentiments et de l’amour, sculpte dans la douleur l’essentiel, le concentré des émotions. Un hymne à l’amour, à l’adolescence, un récit onirique où symbolisme et réalisme se mêlent, s’entremêlent au point de devenir indiscernable, comme l’union de ces deux corps blottis dans le frêle lit.
  • Emouvant
  • XXe siècle
  • naples
  • Bouleversant
Montedidio
L'histoire se passe à Naples dans les années cinquante. Le narrateur est un jeune garçon qui raconte son avancée vers l'âge adulte en écrivant sur un rouleau de papier. Il nous raconte sa sortie de l'enfance et son emploi dans un atelier d'ébéniste, la maladie de sa mère, le monde ouvrier dans la quartier de Montedidio, ses premiers émois amoureux...On y rencontre des personnages attachants : la jeune Maria, le cordonnier juif et bossu qui s'est arrêté à Montedidio sur la route de Jérusalem, l'ébéniste pêcheur .... Une lecture agréable et touchante semée de phrases en dialecte napolitain
L'histoire se passe à Naples dans les années cinquante. Le narrateur est un jeune garçon qui raconte son avancée vers l'âge adulte en écrivant sur un rouleau de papier. Il nous raconte sa sortie de l'enfance et son emploi dans un atelier d'ébéniste, la maladie de sa mère, le monde ouvrier dans la quartier de Montedidio, ses premiers émois amoureux...On y rencontre des personnages attachants : la jeune Maria, le cordonnier juif et bossu qui s'est arrêté à Montedidio sur la route de Jérusalem, l'ébéniste pêcheur .... Une lecture agréable et touchante semée de phrases en dialecte napolitain
  • naples
Erri De Luca
Erri De Luca est un écrivain italien né à Naples le 20 mai 1950. Homme de convictions, il s'engage dès la fin de ses études secondaires dans la vie politique de son pays, rejoignant le mouvement d'extrême gauche "Lotta continua" dont il sera membre actif de 1969 à 1980. Sans véritable formation, il travaille comme ouvrier non qualifié dans différentes villes et pays, puis décide de s'engager dans des missions humanitaires en Afrique et en Bosnie. C'est à ce moment-là qu'il découvre la Bible, se passionne pour l'Ancien Testament, et décide d'apprendre l'hébreu pour mieux en apprécier la teneur. Ayant également étudié le yiddish, il traduit des textes de poètes juifs rédigés dans cette langue en voie de disparition pour leur permettre de passer à la postérité. Son premier roman "Non ora, non qui" paru en Italie en 1989, est publié en France tout d'abord aux éditions Verdier sous le titre "Une fois, un jour", puis chez Rivages en 1994 sous un titre plus fidèle à l'original : "Pas ici, pas maintenant". Parmi les ouvrages qui ont suivi on peut citer les romans "Acide, arc-en-ciel" (1994), récompensé par le Prix France Culture, ou "Montedidio" (2002) qui a obtenu le Prix Fémina étranger. On retiendra également "Le jour avant le bonheur" (2010) dans lequel il reprend tous les thèmes qui lui sont chers (l'enfance et ses difficiles apprentissages, l'amour, l'exil, et sa ville de Naples) et "Le poids du papillon" (2011) inspiré par son amour pour la montagne. Ses essais sont inspirés par ses lectures quotidiennes de la Bible, tels "Un nuage comme tapis" (1994), "Noyau d'olive" (2004), "Comme une langue au palais" (2006) ou "Au nom de la mère" (2009). Il écrit également des articles pour de grands journaux italiens, tels La Repubblica, ou il Corriere della Sera.
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