Mon Village A L'Heure Le Pen

Par : Christian Duplan

Formats :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages260
  • PrésentationBroché
  • Poids0.36 kg
  • Dimensions14,5 cm × 22,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-02-056343-6
  • EAN9782020563437
  • Date de parution22/03/2003
  • CollectionL'épreuve des faits
  • ÉditeurSeuil

Résumé

" J'habite un village de 600 habitants, à 75 km au nord de Paris. À la dernière élection présidentielle, Le Pen y a obtenu deux fois plus de voix que Chirac et cinq fois plus que Jospin. En 1988, Mitterrand était majoritaire. Ici, pas un immigré, pas de délinquance. Dans ce village à l'environnement préservé, on croise plus de cerfs que de cas sociaux. Alors pourquoi ce vote ? Mes voisins, des gens "bien ordinaires ", ne sont en rien des "fachos caricaturaux ". À travers de longs entretiens comme de petites anecdotes, j'ai essayé de comprendre comment le venin raciste s'était distillé dans cette petite communauté, comment le fantasme sécuritaire joue à plein dans les esprits. " Chronique d'un village à l'heure lepéniste, cette plongée dans la réalité sociale permet d'éviter les préjugés et les banalités : les " Français d'en bas ", ceux qu'on n'écoute jamais, s'expriment. De ces itinéraires croisés émerge un portrait de groupe, celui d'un monde ignoré qui s'est nourri d'être rejeté, image d'une société française éclatée et souffrante.
" J'habite un village de 600 habitants, à 75 km au nord de Paris. À la dernière élection présidentielle, Le Pen y a obtenu deux fois plus de voix que Chirac et cinq fois plus que Jospin. En 1988, Mitterrand était majoritaire. Ici, pas un immigré, pas de délinquance. Dans ce village à l'environnement préservé, on croise plus de cerfs que de cas sociaux. Alors pourquoi ce vote ? Mes voisins, des gens "bien ordinaires ", ne sont en rien des "fachos caricaturaux ". À travers de longs entretiens comme de petites anecdotes, j'ai essayé de comprendre comment le venin raciste s'était distillé dans cette petite communauté, comment le fantasme sécuritaire joue à plein dans les esprits. " Chronique d'un village à l'heure lepéniste, cette plongée dans la réalité sociale permet d'éviter les préjugés et les banalités : les " Français d'en bas ", ceux qu'on n'écoute jamais, s'expriment. De ces itinéraires croisés émerge un portrait de groupe, celui d'un monde ignoré qui s'est nourri d'être rejeté, image d'une société française éclatée et souffrante.