"Mon respectueux, mon profond silence parle pour moi". Correspondance d'Alessandro Scarlatti et de Ferdinand de Médicis

Par : Alessandro Scarlatti, Ferdinand De Médicis

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  • Nombre de pages115
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.124 kg
  • Dimensions12,0 cm × 16,7 cm × 0,8 cm
  • ISBN2-84142-016-7
  • EAN9782841420162
  • Date de parution01/01/1995
  • CollectionPetite Bibliothèque Ombres
  • ÉditeurOmbres (editions)
  • TraducteurXavier Carrère

Résumé

Grand oublié de la musique baroque, Alessandro Scarlatti (1660-1725), père de Domenico (1685-1757), l'auteur des sonates, a créé une oeuvre essentiellement vocale dont l'ampleur et l'éclectisme devraient inciter à reconsidérer nombre d'acquis débordant le cadre de la musicologie. Sa correspondance avec le prince Ferdinand de Médicis (1663-1713) se situe au moment où le compositeur envisage de quitter Naples pour trouver à Rome ou Florence un poste stable.
Elle évoque, dans le style fleuri alors en usage, les vivants échanges liant un artiste au faîte de sa gloire, et un mécène de plus en plus réticent devant la sophistication de cette musique trop "mélancolique", qui finit par couper court à leur relation, scellant la rupture de l'esthétique du XVIIIe siècle avec celle du XVIIe, qu'Alessandro incarne dans toute sa perfection. Mais cette correspondance se lit aussi comme un texte littéraire, un drame en miniature, et une pièce au dossier de la plus fascinante fiction scarlattienne : celle qui unit dans un même esprit Alessandro et Domenico, exemple quasiment unique de deux génies d'importance égale dans une même famille.
Grand oublié de la musique baroque, Alessandro Scarlatti (1660-1725), père de Domenico (1685-1757), l'auteur des sonates, a créé une oeuvre essentiellement vocale dont l'ampleur et l'éclectisme devraient inciter à reconsidérer nombre d'acquis débordant le cadre de la musicologie. Sa correspondance avec le prince Ferdinand de Médicis (1663-1713) se situe au moment où le compositeur envisage de quitter Naples pour trouver à Rome ou Florence un poste stable.
Elle évoque, dans le style fleuri alors en usage, les vivants échanges liant un artiste au faîte de sa gloire, et un mécène de plus en plus réticent devant la sophistication de cette musique trop "mélancolique", qui finit par couper court à leur relation, scellant la rupture de l'esthétique du XVIIIe siècle avec celle du XVIIe, qu'Alessandro incarne dans toute sa perfection. Mais cette correspondance se lit aussi comme un texte littéraire, un drame en miniature, et une pièce au dossier de la plus fascinante fiction scarlattienne : celle qui unit dans un même esprit Alessandro et Domenico, exemple quasiment unique de deux génies d'importance égale dans une même famille.