Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Comme l'auteur, le héros de ce livre s'appelle Abdellah. Abdellah dit " je ". Il nous propose de le suivre dans son Maroc intime, entre Rabat et Salé,...
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Comme l'auteur, le héros de ce livre s'appelle Abdellah. Abdellah dit " je ". Il nous propose de le suivre dans son Maroc intime, entre Rabat et Salé, ses deux villes, qui se regardent et que sépare le fleuve Bou Regreg. Il nous raconte la première année de sa vie passée dans une bibliothèque, puis sa circoncision qui coïncide avec la découverte de son égoïsme. Plus loin, ce sont des scènes familiales autour de la radio japonaise, ou encore le mystère de la poubelle des Américains. Le temps passe. Abdellah est à l'université, et il est toujours aussi croyant. Il croit aux saints et aux signes. Il aime M'Barka, sa mère, la bien nommée. Il aime la vie, les livres. Les livres le conduiront jusqu'en Europe, où il redécouvrira l'essentiel : il est Marocain.
Abdellah Taïa est né en 1973 à Rabat. Il poursuit actuellement des études supérieures de littérature française à Paris. Il a participé au recueil collectif Des nouvelles du Maroc (Paris-Méditerranée).