"Mon corps, mes droits !" L'avortement menacé ?. Panorama socio-juridique : France, Europe, Etats-Unis

Par : Laurence Brunet, Alexandrine Guyard-Nedelec
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  • Nombre de pages206
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.344 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-84934-375-3
  • EAN9782849343753
  • Date de parution07/02/2019
  • CollectionISJPS
  • ÉditeurMare et Martin Editions
  • PréfacierDominique Thouvenin

Résumé

La liberté d'avortement, issue des combats féministes de la deuxième vague dans la plupart des pays occidentaux, est-elle vraiment acquise ? Constitue-t-elle un droit fondamental des femmes ? La réponse est loin de s'imposer en ce début de XXIe siècle. L'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis et ses conséquences en matière de justice reproductive d'une part, la préparation du référendum amenant l'Irlande à se prononcer massivement en faveur de la légalisation de l'avortement d'autre part, sont venues aiguiser la nécessité de consacrer une étude à ce sujet.
Il s'agit alors de prendre la mesure des obstacles qui empêchent les femmes de disposer librement de leur corps, d'en comprendre la nature et d'en analyser les implications sur les plans sociologique et juridique. Les analyses ici réunies sont toutes convergentes. Dans les différentes juridictions étudiées - Espagne, Etats-Unis, France, Irlande, Italie, Pologne, Royaume-Uni, Europe des droits humains - se découvrent des difficultés pratiques, symboliques et idéologiques communes, y compris dans les pays où l'avortement est autorisé par la loi, en dehors de toute indication médicale.
L'ambition de cet ouvrage, dans une perspective résolument internationale, peut finalement se résumer en quelques mots : montrer que l'avortement est loin de se réduire à "une affaire de bonnes femmes", comme le considérait Jacques Chirac, Premier ministre lorsque Simone Veil fit voter la loi sur l'avortement. Cette affaire reste un enjeu éminemment politique, qui a partie liée aux évolutions démocratiques et sociétales propres à chaque pays.
Cet ouvrage est le premier opus de l'Axe Genre de l'institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne.
La liberté d'avortement, issue des combats féministes de la deuxième vague dans la plupart des pays occidentaux, est-elle vraiment acquise ? Constitue-t-elle un droit fondamental des femmes ? La réponse est loin de s'imposer en ce début de XXIe siècle. L'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis et ses conséquences en matière de justice reproductive d'une part, la préparation du référendum amenant l'Irlande à se prononcer massivement en faveur de la légalisation de l'avortement d'autre part, sont venues aiguiser la nécessité de consacrer une étude à ce sujet.
Il s'agit alors de prendre la mesure des obstacles qui empêchent les femmes de disposer librement de leur corps, d'en comprendre la nature et d'en analyser les implications sur les plans sociologique et juridique. Les analyses ici réunies sont toutes convergentes. Dans les différentes juridictions étudiées - Espagne, Etats-Unis, France, Irlande, Italie, Pologne, Royaume-Uni, Europe des droits humains - se découvrent des difficultés pratiques, symboliques et idéologiques communes, y compris dans les pays où l'avortement est autorisé par la loi, en dehors de toute indication médicale.
L'ambition de cet ouvrage, dans une perspective résolument internationale, peut finalement se résumer en quelques mots : montrer que l'avortement est loin de se réduire à "une affaire de bonnes femmes", comme le considérait Jacques Chirac, Premier ministre lorsque Simone Veil fit voter la loi sur l'avortement. Cette affaire reste un enjeu éminemment politique, qui a partie liée aux évolutions démocratiques et sociétales propres à chaque pays.
Cet ouvrage est le premier opus de l'Axe Genre de l'institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne.