Dans Mon année Salinger, Joanna Rakoff herself débarque à New York à la fin des 90′, fraichement diplômée en Lettres, et décroche un poste d’assistante dans une prestigieuse agence littéraire. Le paradis ? Oui, à condition d’aimer les appartements délabrés, les patronnes allergiques aux nouvelles technologies et fans d’un mystérieux "Jerry", les petits-amis élitistes et les sandwiches défraichis à trente dollars.
Je ne me lasse pas de lire de bonnes histoires sur New York. Parce que ce livre, c’est d’abord ça : une jolie déclaration d’amour à la grosse pomme. En dépit des galères quotidiennes (prix exorbitants des appartements-taudis, pauses-déjeuner de moineau etc.) Joanna ne cesse de livrer son amour pour sa ville, pour Williamsburg, son quartier… On arpente les rues avec elle, on la suit dans l’antiquité qui lui sert de bureau… L’auteur a un talent tout particulier pour nous mettre dans l’ambiance j’ai envie de dire.
Une grande partie du roman est bien sûr consacrée à ce premier job dans une agence tout à fait atypique, puisque dirigée par une Miranda Priestly en puissance. Bon peut-être que j’exagère, mais le personnage est absolument génial et excentrique : entre grands manteaux et porte-cigarette. Sur la fin des années 90, Joanna va se heurter à un fonctionnement tout bonnement archaïque : machine à écrire, zéro photocopieuse… Et pourtant, elle va vite tomber amoureuse de cette ambiance hors du temps.
Déclaration d’amour à New York donc… Mais aussi à la littérature : du plus insignifiant des courriers jusqu’au chef d’oeuvre bouleversant de l’Attrape-Coeurs. L’auteur raconte comment elle a été bouleversée par la lecture (tardive !) du bouquin de Salinger, mais aussi combien la lecture d’une lettre d’un fan occulte a pu l’émouvoir.
Ce petit bout de chemin, raconté comme un roman, avec beaucoup de délicatesse, m’a vraiment emportée avec lui. #NYC #transplanage
Critique sur le blog : http://prettyrosemary.wordpress.com/2014/09/05/joanna-et-salinger/
Dans Mon année Salinger, Joanna Rakoff herself débarque à New York à la fin des 90′, fraichement diplômée en Lettres, et décroche un poste d’assistante dans une prestigieuse agence littéraire. Le paradis ? Oui, à condition d’aimer les appartements délabrés, les patronnes allergiques aux nouvelles technologies et fans d’un mystérieux "Jerry", les petits-amis élitistes et les sandwiches défraichis à trente dollars.
Je ne me lasse pas de lire de bonnes histoires sur New York. Parce que ce livre, c’est d’abord ça : une jolie déclaration d’amour à la grosse pomme. En dépit des galères quotidiennes (prix exorbitants des appartements-taudis, pauses-déjeuner de moineau etc.) Joanna ne cesse de livrer son amour pour sa ville, pour Williamsburg, son quartier… On arpente les rues avec elle, on la suit dans l’antiquité qui lui sert de bureau… L’auteur a un talent tout particulier pour nous mettre dans l’ambiance j’ai envie de dire.
Une grande partie du roman est bien sûr consacrée à ce premier job dans une agence tout à fait atypique, puisque dirigée par une Miranda Priestly en puissance. Bon peut-être que j’exagère, mais le personnage est absolument génial et excentrique : entre grands manteaux et porte-cigarette. Sur la fin des années 90, Joanna va se heurter à un fonctionnement tout bonnement archaïque : machine à écrire, zéro photocopieuse… Et pourtant, elle va vite tomber amoureuse de cette ambiance hors du temps.
Déclaration d’amour à New York donc… Mais aussi à la littérature : du plus insignifiant des courriers jusqu’au chef d’oeuvre bouleversant de l’Attrape-Coeurs. L’auteur raconte comment elle a été bouleversée par la lecture (tardive !) du bouquin de Salinger, mais aussi combien la lecture d’une lettre d’un fan occulte a pu l’émouvoir.
Ce petit bout de chemin, raconté comme un roman, avec beaucoup de délicatesse, m’a vraiment emportée avec lui. #NYC #transplanage
Critique sur le blog : http://prettyrosemary.wordpress.com/2014/09/05/joanna-et-salinger/