Moi Tarzan, toi Jane. Critique de la réhabilitation "scientifique" de la différence hommes/femmes

Par : Irène Jonas

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  • Nombre de pages133
  • PrésentationBroché
  • Poids0.132 kg
  • Dimensions11,6 cm × 19,1 cm × 0,8 cm
  • ISBN978-2-84950-314-0
  • EAN9782849503140
  • Date de parution17/11/2011
  • CollectionNouvelles questions féministes
  • ÉditeurSyllepse (Editions)
  • PréfacierDjaouidah Séhili

Résumé

Tout le monde le sait, les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus... Plus personne n'ignore que le cerveau des femmes, à jamais marqué par le cadre restreint de la grotte et de leur progéniture, les rend incapables de lire des cartes routières tandis que celui des hommes, programmé pour les chasses silencieuses sur de grands espaces les limite dans les échanges verbaux avec leur compagne. Pléthore d'ouvrages "psy" grand public s'inspirent de la psychologie évolutionniste pour oeuvrer à la restauration d'un dialogue entre les sexes et prôner qu'une bonne communication dans le couple n'est possible que si hommes et femmes acceptent l'évidence de différences immuables et naturelles entre les sexes.
Au-delà du projet de clore une soi-disant "guerre des sexes", quelle est la face "cachée" des discours de ces nouveaux bonimenteurs ? A quel dessein nouveau correspond cette vulgate psychologique qui tente une fois de plus de légitimer par la science des différences socialement construites entre les hommes et les femmes ? Ces doctrines évolutionnistes qui mythifient la préhistoire et instrumentalisent tests cognitifs et techniques de l'imagerie cérébrale, poursuivent un sempiternel objectif : trouver une trace matérielle des différences naturelles entre hommes et femmes et par là, faire l'impasse sur la persistance et la prégnance des inégalités sociales.
Tout le monde le sait, les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus... Plus personne n'ignore que le cerveau des femmes, à jamais marqué par le cadre restreint de la grotte et de leur progéniture, les rend incapables de lire des cartes routières tandis que celui des hommes, programmé pour les chasses silencieuses sur de grands espaces les limite dans les échanges verbaux avec leur compagne. Pléthore d'ouvrages "psy" grand public s'inspirent de la psychologie évolutionniste pour oeuvrer à la restauration d'un dialogue entre les sexes et prôner qu'une bonne communication dans le couple n'est possible que si hommes et femmes acceptent l'évidence de différences immuables et naturelles entre les sexes.
Au-delà du projet de clore une soi-disant "guerre des sexes", quelle est la face "cachée" des discours de ces nouveaux bonimenteurs ? A quel dessein nouveau correspond cette vulgate psychologique qui tente une fois de plus de légitimer par la science des différences socialement construites entre les hommes et les femmes ? Ces doctrines évolutionnistes qui mythifient la préhistoire et instrumentalisent tests cognitifs et techniques de l'imagerie cérébrale, poursuivent un sempiternel objectif : trouver une trace matérielle des différences naturelles entre hommes et femmes et par là, faire l'impasse sur la persistance et la prégnance des inégalités sociales.
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