Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Voici encore une découverte. Découverte d'un livre inconnu, qui ne figure que dans une seule bibliographie spécialisée, l'excellent Private Case de...
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Voici encore une découverte. Découverte d'un livre inconnu, qui ne figure que dans une seule bibliographie spécialisée, l'excellent Private Case de l'Américain Patrick J. Kearney, et, à notre connaissance, dans aucune bibliothèque publique. Moi, Poupée parut clandestinement et à tirage très limité vers le milieu des années 30. Très caractéristique de la manière de son auteur (Johannès ou Jean Gros), on y retrouve, poussés à leur paroxysme, sa " perversité exaspérée, son style à la fois précieux et cru ", sa " recherche constante du maniérisme et de l'obscénité ". On peut dire qu'ici, il monte au maximum la volupté d'imaginer les dentelles, les frous-frous, les robes soulevées de ses jolies mondaines, jusqu'à penser authentiquement en être une, ce qui semble avoir été son obsession majeure. Nul doute qu'il se trouvera beaucoup de lecteurs pour partager ce fantasme.