Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Et puis, T'aimerais pas un jour vivre là-dedans ? Avec un homme et des gosses. En famille quoi. Il a dit.
J'ai ri. Ca devenait comme un conte de fées....
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Et puis, T'aimerais pas un jour vivre là-dedans ? Avec un homme et des gosses. En famille quoi. Il a dit.
J'ai ri. Ca devenait comme un conte de fées. Et les achélèmes étaient comme un palais. Déjà je m'imaginais dans la salle d'eau carrelée - lavabo sur pied, robinets qui ne fuient pas - faisant un shampooing à mes mômes.
Moi les enfants j'aime.
Un shampooing-douceur. Aux extraits naturels d'herbe.
Le naturel, y a rien de mieux.
Des mômes blonds comme les blés.
Comme lui.
" Annie Saumont regarde ce que les autres ne voient pas. Ou ce qu'ils ne veulent surtout pas voir... Trop dérangeante, sans doute, avec sa manière de trancher dans le vif, de montrer, en quelques pages, comment un rêve s'écroule, une vie se défait, un souvenir revient... Elle est certainement la meilleure nouvelliste française - c'est affirmé ici et là, à chaque livre, et elle a reçu de nombreux prix, dont le Goncourt de la nouvelle. "
Josyane Savigneau, Le Monde.
" Rapide, noire, virtuose de la chute, Annie Saumont, toute d'humour sombre et de tendresse voilée, manie comme personne l'art de la nouvelle. "
Michèle Gazier, Télérama.