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Le matin de Pâques, Marie de Magdala prend Jésus pour un jardinier. L'auteur interprète ce passage de l'Evangile de Jean à la lumière de son expérience et des enjeux contemporains. Il relie christianisme et écologie en voyant dans le deuil un " dépaysement " et dans la résurrection une " entrée en paysage ". Car notre rapport à la nature et au monde est fondé sur le lien primordial entre les vivants et les morts.
L'Evangile de Jean rappelle ainsi la vocation de tout homme à être jardinier. De la terre comme de son âme. Chacun peut, en cultivant et arpentant le paysage qu'il découvre en lui-même, renouer avec son destin métaphysique et échapper à la tentation, si actuelle, du désespoir et du catastrophisme. Michel Faucheux offre ici le bréviaire d'une écologie du paysage intérieur à toute une génération en soif d'espérance.