Misère et opulence. Chroniques d'austérité globalisée

Par : Michel Santi
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  • Nombre de pages289
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.36 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,1 cm
  • ISBN978-2-343-05332-5
  • EAN9782343053325
  • Date de parution15/01/2015
  • CollectionL'esprit économique. Le monde
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Sous sa forme actuelle, la monnaie unique est un vecteur de schizophrénie économique, une machine à créer du chômage et des inégalités. Que l'euro - qui n'est décidément plus aujourd'hui le symbole de l'unité européenne - soit donc déconstruit ! Sans doute les pères fondateurs commirent-ils une très regrettable erreur en choisissant une monnaie - et donc de l'argent ! - comme symbole de l'Union européenne.
Remettons de la flexibilité au sein de cette Union, et n'hésitons pas, au passage, à en diluer l'esprit mercantile en relativisant la valeur accordée à l'argent. Car le citoyen européen n'a pas demandé cette dette publique colossale, comme il n'en est pas responsable. Ce ne sont pas les dépenses sociales qui sont coupables d'avoir creusé nos déficits. Ce sont les sauvetages bancaires d'établissements ayant amassé des fortunes par la grâce de la financiarisation, elle-même destinée à anesthésier une population européenne dont les revenus étaient inversement proportionnels à la productivité de ses entreprises.
Européens : avez-vous vraiment voulu de cette dette ? Etes-vous seulement conscients que ce débat sur l'austérité n'est que la version moderne de la lutte des classes ?
Sous sa forme actuelle, la monnaie unique est un vecteur de schizophrénie économique, une machine à créer du chômage et des inégalités. Que l'euro - qui n'est décidément plus aujourd'hui le symbole de l'unité européenne - soit donc déconstruit ! Sans doute les pères fondateurs commirent-ils une très regrettable erreur en choisissant une monnaie - et donc de l'argent ! - comme symbole de l'Union européenne.
Remettons de la flexibilité au sein de cette Union, et n'hésitons pas, au passage, à en diluer l'esprit mercantile en relativisant la valeur accordée à l'argent. Car le citoyen européen n'a pas demandé cette dette publique colossale, comme il n'en est pas responsable. Ce ne sont pas les dépenses sociales qui sont coupables d'avoir creusé nos déficits. Ce sont les sauvetages bancaires d'établissements ayant amassé des fortunes par la grâce de la financiarisation, elle-même destinée à anesthésier une population européenne dont les revenus étaient inversement proportionnels à la productivité de ses entreprises.
Européens : avez-vous vraiment voulu de cette dette ? Etes-vous seulement conscients que ce débat sur l'austérité n'est que la version moderne de la lutte des classes ?