Prix littéraire de la Vocation

Mise en pièces

Par : Nina Léger

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  • Nombre de pages169
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.112 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-07-279395-0
  • EAN9782072793950
  • Date de parution17/01/2019
  • CollectionFolio
  • ÉditeurGallimard

Résumé

De chambre en chambre, Jeanne rencontre des hommes. Elle verrouille des portes qui l'enferment avec des inconnus et les rouvre un peu plus tard, emportant avec elle le souvenir du sexe qu'elle a mis à nu, oubliant la personne. Imaginons une vie qui ne serait que sexuelle. Jeanne circule dans Paris et y trame une géographie fantasmatique. Parfois, elle tombe dans les filets qu'elle a elle-même tendus.
Une romance à un personnage. Une romance d'aujourd'hui.
De chambre en chambre, Jeanne rencontre des hommes. Elle verrouille des portes qui l'enferment avec des inconnus et les rouvre un peu plus tard, emportant avec elle le souvenir du sexe qu'elle a mis à nu, oubliant la personne. Imaginons une vie qui ne serait que sexuelle. Jeanne circule dans Paris et y trame une géographie fantasmatique. Parfois, elle tombe dans les filets qu'elle a elle-même tendus.
Une romance à un personnage. Une romance d'aujourd'hui.

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RECOMMANDÉ PAR CULTURE-CHRONIQUE
La quatrième de couverture promet « un palais de mémoire qui, à mesure qu’il se peuple de sexes nou­veaux, se com­plique de cou­loirs, d’annexes et de dépen­dances. Les portes y sont tou­jours plus nom­breuses». Et la promesse est tenue. Nina Léger imagine pour Jeanne, le personnage central de son roman, une vie qui ne serait que sexuelle. Une vie peuplée d’inconnu au visage de sable, s’effaçant au terme de la rencontre. « Jeanne apprécie les arrangements nets, la répétitivité parfaite des chambres d’hôtel : chaque objet y présente une garantie sérielle, même les audaces décoratives. » On l’a compris Jeanne fonctionne plutôt sur un mode cerveau gauche. Les mauvais coups ne font pas long feu et les bons guère plus. Jeanne raconte des histoires, d’enfants, de maris, des histoires qui lui permettent d’échapper au rendez suivant, à la régularité. Elle a appris aussi à claquer les portes, à disparaître radicalement, préférant le silence au don d’un nom factice. Nina Leger aborde la sexualité de son personnage sur un mode infiniment non romantique. « Mise en pièces » est une romance sans romance. Du sexe sans autre cause que le désir de sexe. Sans explicitations psychologiques. Le sexe que pratique Jeanne est sans pourquoi. Les descriptions de l’écrivain sont cliniques, des autopsies sous une lumière blanche et crue, des procès verbaux d’actes sexuels sans suite. Du sexe avec un point final dès le début. Mais il y a aussi leurs sexes, qui sont autant d’œuvres d’art qu’elle apprécie en esthète. Les chambres se succèdent comme des galeries d’art. Jeanne contemple les phallus de ses partenaires en esthètes, évaluant leurs qualités, leur beauté naturelle, leur potentiel. Les lecteurs qui seraient à l’affût d’un roman érotique en seront pour leur frais. « Mise en pièces » est un titre qui dit bien le projet littéraire qu’il annonce. En cela cette romance sans romance est une vraie réussite. Une romance à un personnage, celui d’une femme qui assume ses fantasmes et qui de chambre en chambre, de transport en transport, construit son museum du sexe masculin… Appoline SEGRAN (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
La quatrième de couverture promet « un palais de mémoire qui, à mesure qu’il se peuple de sexes nou­veaux, se com­plique de cou­loirs, d’annexes et de dépen­dances. Les portes y sont tou­jours plus nom­breuses». Et la promesse est tenue. Nina Léger imagine pour Jeanne, le personnage central de son roman, une vie qui ne serait que sexuelle. Une vie peuplée d’inconnu au visage de sable, s’effaçant au terme de la rencontre. « Jeanne apprécie les arrangements nets, la répétitivité parfaite des chambres d’hôtel : chaque objet y présente une garantie sérielle, même les audaces décoratives. » On l’a compris Jeanne fonctionne plutôt sur un mode cerveau gauche. Les mauvais coups ne font pas long feu et les bons guère plus. Jeanne raconte des histoires, d’enfants, de maris, des histoires qui lui permettent d’échapper au rendez suivant, à la régularité. Elle a appris aussi à claquer les portes, à disparaître radicalement, préférant le silence au don d’un nom factice. Nina Leger aborde la sexualité de son personnage sur un mode infiniment non romantique. « Mise en pièces » est une romance sans romance. Du sexe sans autre cause que le désir de sexe. Sans explicitations psychologiques. Le sexe que pratique Jeanne est sans pourquoi. Les descriptions de l’écrivain sont cliniques, des autopsies sous une lumière blanche et crue, des procès verbaux d’actes sexuels sans suite. Du sexe avec un point final dès le début. Mais il y a aussi leurs sexes, qui sont autant d’œuvres d’art qu’elle apprécie en esthète. Les chambres se succèdent comme des galeries d’art. Jeanne contemple les phallus de ses partenaires en esthètes, évaluant leurs qualités, leur beauté naturelle, leur potentiel. Les lecteurs qui seraient à l’affût d’un roman érotique en seront pour leur frais. « Mise en pièces » est un titre qui dit bien le projet littéraire qu’il annonce. En cela cette romance sans romance est une vraie réussite. Une romance à un personnage, celui d’une femme qui assume ses fantasmes et qui de chambre en chambre, de transport en transport, construit son museum du sexe masculin… Appoline SEGRAN (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
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