Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
(...) - Miroirs ? - Les miroirs m'ont toujours fasciné. J'en ai pris conscience dans mon évolution, si j'ose dire. Les premiers miroirs employés, c'était...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 24 septembre et le 27 septembre
En librairie
Résumé
(...) - Miroirs ? - Les miroirs m'ont toujours fasciné. J'en ai pris conscience dans mon évolution, si j'ose dire. Les premiers miroirs employés, c'était en 1962. Les tableaux sont détruits, pas de trace. J'aime les miroirs parce qu'ils correspondent à ce que je pense de la réalité. Le miroir c'est exactement l'image de la vérité qui est en face du miroir. Mais c'est pas "c'est ça". Le miroir indique que la vie est vraiment un double tremblement d'illusions. Alors nous, on peut être une chose et puis on est aussi autre chose : le double est un sentiment et un constat dont je me sers. Et puis on peut y faire des trous, c'est très joli avec des impacts de balles. On ne peut pas faire ça dans les vrais miroirs ni dans les mirolèges, un papier miroir tendu sur châssis. Si vous tirez dans les mirolèges, vous avez un petit trou, et puck ! rien ne bouge. Un vrai miroir, vrrr ! tout est descendu par terre. Mais il existe le miroir de théâtre, qui est contrecollé sur un carton pour qu'il n'y ait pas d'accident. Des feuilles de vrai miroir très fin et quand vous envoyez une balle dedans par exemple ou un choc, vous avez un impact magnifique, en étoile, dont la brisure ne tombe pas au sol. Elle reste à sa place. Pour moi, ça a été une source de travail. Tout ça peut apparaître comme un mystère d'initiés: mais c'est rien, je suis initié à rien du tout. (...) Miroirs, extrait.