Dans un monde de plus en bavard, les écrivains elliptiques se font rares. Olivier Hervy trace depuis des années son sillon de la forme ultracourte en concevant des recueils avec une minutie qu'on ne verrait que chez un moine japonais. Il dépeint ce qu'il nomme des "caractères", représentés par infimes touches, comme si pour raconter quelqu'un on ne le saisissait que par bribes ou éclats, dans ces moments de drôlerie ou de ridicule.
Il dégoupille en toute innocence ses minuscules grenades dont il nous offre les étincelles.
Dans un monde de plus en bavard, les écrivains elliptiques se font rares. Olivier Hervy trace depuis des années son sillon de la forme ultracourte en concevant des recueils avec une minutie qu'on ne verrait que chez un moine japonais. Il dépeint ce qu'il nomme des "caractères", représentés par infimes touches, comme si pour raconter quelqu'un on ne le saisissait que par bribes ou éclats, dans ces moments de drôlerie ou de ridicule.
Il dégoupille en toute innocence ses minuscules grenades dont il nous offre les étincelles.