Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Mort en 1959, le photographe américain Mike (Meyer) Disfarmer reste partiellement une énigme. Ce fils de fermiers autodidacte, excentrique et solitaire...
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Résumé
Mort en 1959, le photographe américain Mike (Meyer) Disfarmer reste partiellement une énigme. Ce fils de fermiers autodidacte, excentrique et solitaire a photographié quarante années durant les habitants de Heber Springs, petite commune rurale de l'Arkansas qu'il n'a jamais quittée. A l'instar d'un Ghisoland ou d'un Chambi, Disfarmer incarne cette lignée particulière de modestes artisans photographes qui ont su, dans la quotidienneté de leurs travaux et de leur commerce, créer un style, un genre qui leur est spécifique, et dont l'importance s'est révélée au fil du temps. Son art du portrait se fonde sur une technique simple : un drap, noir ou blanc, un cadrage et une focale qui ne varient pas, l'attente scrupuleuse de la bonne lumière, aucun effet de mise en scène. Dans cette économie de moyens, Disfarmer est parvenu à dresser le panorama saisissant et comme intemporel de l'Amérique profonde en s'élevant au rang des meilleurs portraitistes du XXe siècle.