Michel Servet. Du bûcher à la liberté de conscience

Par : Vincent Schmid

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  • Nombre de pages174
  • PrésentationBroché
  • Poids0.32 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-84621-118-5
  • EAN9782846211185
  • Date de parution09/01/2009
  • CollectionBibliothèque protestante
  • ÉditeurParis - Max Chaleil

Résumé

En ce 500e anniversaire de la naissance de Jean Calvin et de Michel Servet, l'"affaire Servet" reste une épine dans l'image du Réformateur. Voilà qu'en ce XVIe siècle où l'intolérance de l'Inquisition domine l'Europe, à Genève un opposant à Calvin est, à son tour, brûlé. C'est la publication du De Trinitatis Erroribus (en 1531) et de la Christianismi restitutio (début 1553) qui fut la cause principale de sa mort.
La Restitutio, par son titre même, s'oppose frontalement à L'Institution de la religion chrétienne de Calvin. Arrêté et jugé en France par l'Inquisition, Servet s'enfuit et tente de gagner l'Italie en passant par Genève où il est reconnu. A l'issue de son procès, où l'influence de Calvin n'est pas négligeable, il est condamné au bûcher et exécuté le 26 octobre 1553. Dans son livre, Vincent Schmid s'attache à montrer l'originalité de Servet, enfant de l'Espagne et d'Erasme, fortement attaché au droit de penser librement et qui cristallise le débat entre Calvin et Castellion.
Dans une langue simple et concrète, il dessine un Servet vivant et proche, dont la fin tragique marque les prémisses de la liberté de conscience. C'est à ce cheminement que s'attache Vincent Schmid, cheminement qui passe par Castellion préconisant la séparation du religieux du pouvoir séculier, par Bayle et le droit à la conscience errante, par Spinoza, Locke, Turrettini et les Lumières. Sa réflexion reste d'actualité dans une époque marquée par le retour massif du religieux.
Plus que jamais, il est nécessaire que les croyants se donnent les moyens de penser positivement l'hérésie comme une marge indispensable à la foi. Un dossier iconographique illustre l'ouvrage.
En ce 500e anniversaire de la naissance de Jean Calvin et de Michel Servet, l'"affaire Servet" reste une épine dans l'image du Réformateur. Voilà qu'en ce XVIe siècle où l'intolérance de l'Inquisition domine l'Europe, à Genève un opposant à Calvin est, à son tour, brûlé. C'est la publication du De Trinitatis Erroribus (en 1531) et de la Christianismi restitutio (début 1553) qui fut la cause principale de sa mort.
La Restitutio, par son titre même, s'oppose frontalement à L'Institution de la religion chrétienne de Calvin. Arrêté et jugé en France par l'Inquisition, Servet s'enfuit et tente de gagner l'Italie en passant par Genève où il est reconnu. A l'issue de son procès, où l'influence de Calvin n'est pas négligeable, il est condamné au bûcher et exécuté le 26 octobre 1553. Dans son livre, Vincent Schmid s'attache à montrer l'originalité de Servet, enfant de l'Espagne et d'Erasme, fortement attaché au droit de penser librement et qui cristallise le débat entre Calvin et Castellion.
Dans une langue simple et concrète, il dessine un Servet vivant et proche, dont la fin tragique marque les prémisses de la liberté de conscience. C'est à ce cheminement que s'attache Vincent Schmid, cheminement qui passe par Castellion préconisant la séparation du religieux du pouvoir séculier, par Bayle et le droit à la conscience errante, par Spinoza, Locke, Turrettini et les Lumières. Sa réflexion reste d'actualité dans une époque marquée par le retour massif du religieux.
Plus que jamais, il est nécessaire que les croyants se donnent les moyens de penser positivement l'hérésie comme une marge indispensable à la foi. Un dossier iconographique illustre l'ouvrage.