"Il a neigé là-haut. De la vieille construction des monts, se dresse le sommet comme un Caucase qui troue les lointains entièrement livrés au printemps. Il a neigé sur les feuilles des narcisses, il a neigé au-dessus du printemps, des cerisiers en fleur, de l'herbe montante ; et dans le ciel matinal où le soleil d'avril a passé la ligne de la course rasante qui nous maintenait dans le froid, le mont fait remarquer qu'il a été érigé par des forces colossales, et que, seul, il s'est montré digne de recevoir cette irréprochable blancheur." Ce livre sur le Mézenc est celui d'une mémoire.
Une mémoire qui visite les traces et les ruines, l'appartenance et la rétribution. C'est la poésie de ce haut pays que Jean-Paul Rogues partage au fil de ces pages.
"Il a neigé là-haut. De la vieille construction des monts, se dresse le sommet comme un Caucase qui troue les lointains entièrement livrés au printemps. Il a neigé sur les feuilles des narcisses, il a neigé au-dessus du printemps, des cerisiers en fleur, de l'herbe montante ; et dans le ciel matinal où le soleil d'avril a passé la ligne de la course rasante qui nous maintenait dans le froid, le mont fait remarquer qu'il a été érigé par des forces colossales, et que, seul, il s'est montré digne de recevoir cette irréprochable blancheur." Ce livre sur le Mézenc est celui d'une mémoire.
Une mémoire qui visite les traces et les ruines, l'appartenance et la rétribution. C'est la poésie de ce haut pays que Jean-Paul Rogues partage au fil de ces pages.