Métaphysique et christianisme. Vingtième anniversaire de la Chaire Etienne Gilson
Par : , , ,Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages192
- PrésentationBroché
- Poids0.28 kg
- Dimensions15,0 cm × 21,5 cm × 1,1 cm
- ISBN978-2-13-073136-8
- EAN9782130731368
- Date de parution04/11/2015
- CollectionChaire Etienne Gilson
- ÉditeurPUF
Résumé
La relation entre la métaphysique et le christianisme a fait l'objet, tout au long du XXe siècle jusqu'à aujourd'hui, de nombreux et puissants conflits d'interprétations, les unes tendant à régionaliser le christianisme dans les thèmes et les concepts de la métaphysique grecque, d'autres plaçant le discours théologique en position de science récapitulative de la quête métaphysique, d'autres encore estimant pouvoir déclarer l'hétérogénéité des deux traditions philosophique et théologique.
Etienne Gilson avait certes montré tôt la part que le christianisme a effectivement prise dès avant le Moyen Age dans le destin de la métaphysique et relevé les modalités par lesquelles la métaphysique avait pu favoriser l'auto-intelligibilité du christianisme. Sans doute ne suffit-il plus aujourd'hui de discuter les thèses contrastées d'une métaphysique "postchrétienne" ou d'un christianisme "postmétaphysique" ; il convient, en amont, de poser la question des conditions par lesquelles la métaphysique, surmontant ses apories théoriques et redéfinissant ses attendus, peut renouveler son interlocution avec le christianisme et réciproquement.
Etienne Gilson avait certes montré tôt la part que le christianisme a effectivement prise dès avant le Moyen Age dans le destin de la métaphysique et relevé les modalités par lesquelles la métaphysique avait pu favoriser l'auto-intelligibilité du christianisme. Sans doute ne suffit-il plus aujourd'hui de discuter les thèses contrastées d'une métaphysique "postchrétienne" ou d'un christianisme "postmétaphysique" ; il convient, en amont, de poser la question des conditions par lesquelles la métaphysique, surmontant ses apories théoriques et redéfinissant ses attendus, peut renouveler son interlocution avec le christianisme et réciproquement.
La relation entre la métaphysique et le christianisme a fait l'objet, tout au long du XXe siècle jusqu'à aujourd'hui, de nombreux et puissants conflits d'interprétations, les unes tendant à régionaliser le christianisme dans les thèmes et les concepts de la métaphysique grecque, d'autres plaçant le discours théologique en position de science récapitulative de la quête métaphysique, d'autres encore estimant pouvoir déclarer l'hétérogénéité des deux traditions philosophique et théologique.
Etienne Gilson avait certes montré tôt la part que le christianisme a effectivement prise dès avant le Moyen Age dans le destin de la métaphysique et relevé les modalités par lesquelles la métaphysique avait pu favoriser l'auto-intelligibilité du christianisme. Sans doute ne suffit-il plus aujourd'hui de discuter les thèses contrastées d'une métaphysique "postchrétienne" ou d'un christianisme "postmétaphysique" ; il convient, en amont, de poser la question des conditions par lesquelles la métaphysique, surmontant ses apories théoriques et redéfinissant ses attendus, peut renouveler son interlocution avec le christianisme et réciproquement.
Etienne Gilson avait certes montré tôt la part que le christianisme a effectivement prise dès avant le Moyen Age dans le destin de la métaphysique et relevé les modalités par lesquelles la métaphysique avait pu favoriser l'auto-intelligibilité du christianisme. Sans doute ne suffit-il plus aujourd'hui de discuter les thèses contrastées d'une métaphysique "postchrétienne" ou d'un christianisme "postmétaphysique" ; il convient, en amont, de poser la question des conditions par lesquelles la métaphysique, surmontant ses apories théoriques et redéfinissant ses attendus, peut renouveler son interlocution avec le christianisme et réciproquement.