Métaphysique du rire
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- Nombre de pages332
- PrésentationBroché
- Poids0.525 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
- ISBN978-2-343-02825-5
- EAN9782343028255
- Date de parution01/05/2014
- CollectionOuverture philosophique
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierAlain Juranville
Résumé
Cet ouvrage porte sur l'analyse des rapports entre la philosophie et le rire. L'auteur part tout d'abord de la constatation du rejet du rire par la rationalité occidentale. Prenant principalement en considération son histoire, elle montre pourquoi et comment l'avènement de la métaphysique, dans la Grèce antique, s'est constitué sur le modèle tragi-mélancolique, en excluant de sa démarche le rire inextinguible des dieux de la mythologie.
Dès lors uniquement associé à l'ignorance, aux éléments corporels les plus bas, à la méchanceté, le rire est proscrit, notamment dans les monastères, à l'époque médiévale, où on l'interprète comme étant la manifestation du diable en l'homme. Loin de souscrire à une telle condamnation qui ne concerne que certains courants agélastes de l'Antiquité et du Moyen-Age, il s'agit au contraire de réhabiliter le rire dans le discours philosophique, en montrant d'une part qu'il joue un rôle critique majeur par des crises de rire successives, symptômes de la crise comme essence et modalité évolutive de la pensée métaphysique occidentale.
D'autre part, il est aussi la manifestation de l'être, la conscience de sa finitude, et finalement la possibilité d'accepter par une distanciation suprême la comédie de l'existence et de la pensée philosophique, jusqu'à remonter au principe théologique même d'une " divine comédie ", dont le Dieu farceur serait l'auteur. D'où l'élaboration d'une métaphysique du rire.
Dès lors uniquement associé à l'ignorance, aux éléments corporels les plus bas, à la méchanceté, le rire est proscrit, notamment dans les monastères, à l'époque médiévale, où on l'interprète comme étant la manifestation du diable en l'homme. Loin de souscrire à une telle condamnation qui ne concerne que certains courants agélastes de l'Antiquité et du Moyen-Age, il s'agit au contraire de réhabiliter le rire dans le discours philosophique, en montrant d'une part qu'il joue un rôle critique majeur par des crises de rire successives, symptômes de la crise comme essence et modalité évolutive de la pensée métaphysique occidentale.
D'autre part, il est aussi la manifestation de l'être, la conscience de sa finitude, et finalement la possibilité d'accepter par une distanciation suprême la comédie de l'existence et de la pensée philosophique, jusqu'à remonter au principe théologique même d'une " divine comédie ", dont le Dieu farceur serait l'auteur. D'où l'élaboration d'une métaphysique du rire.
Cet ouvrage porte sur l'analyse des rapports entre la philosophie et le rire. L'auteur part tout d'abord de la constatation du rejet du rire par la rationalité occidentale. Prenant principalement en considération son histoire, elle montre pourquoi et comment l'avènement de la métaphysique, dans la Grèce antique, s'est constitué sur le modèle tragi-mélancolique, en excluant de sa démarche le rire inextinguible des dieux de la mythologie.
Dès lors uniquement associé à l'ignorance, aux éléments corporels les plus bas, à la méchanceté, le rire est proscrit, notamment dans les monastères, à l'époque médiévale, où on l'interprète comme étant la manifestation du diable en l'homme. Loin de souscrire à une telle condamnation qui ne concerne que certains courants agélastes de l'Antiquité et du Moyen-Age, il s'agit au contraire de réhabiliter le rire dans le discours philosophique, en montrant d'une part qu'il joue un rôle critique majeur par des crises de rire successives, symptômes de la crise comme essence et modalité évolutive de la pensée métaphysique occidentale.
D'autre part, il est aussi la manifestation de l'être, la conscience de sa finitude, et finalement la possibilité d'accepter par une distanciation suprême la comédie de l'existence et de la pensée philosophique, jusqu'à remonter au principe théologique même d'une " divine comédie ", dont le Dieu farceur serait l'auteur. D'où l'élaboration d'une métaphysique du rire.
Dès lors uniquement associé à l'ignorance, aux éléments corporels les plus bas, à la méchanceté, le rire est proscrit, notamment dans les monastères, à l'époque médiévale, où on l'interprète comme étant la manifestation du diable en l'homme. Loin de souscrire à une telle condamnation qui ne concerne que certains courants agélastes de l'Antiquité et du Moyen-Age, il s'agit au contraire de réhabiliter le rire dans le discours philosophique, en montrant d'une part qu'il joue un rôle critique majeur par des crises de rire successives, symptômes de la crise comme essence et modalité évolutive de la pensée métaphysique occidentale.
D'autre part, il est aussi la manifestation de l'être, la conscience de sa finitude, et finalement la possibilité d'accepter par une distanciation suprême la comédie de l'existence et de la pensée philosophique, jusqu'à remonter au principe théologique même d'une " divine comédie ", dont le Dieu farceur serait l'auteur. D'où l'élaboration d'une métaphysique du rire.