Métamorphoses de l'antichrist chez les pères de l'Eglise
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- Nombre de pages557
- PrésentationBroché
- Poids0.7 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 4,7 cm
- ISBN2-7010-1454-9
- EAN9782701014548
- Date de parution01/12/2004
- CollectionThéologie historique
- ÉditeurBeauchesne (éditions)
Résumé
Ce travail suit les métamorphoses du mythe de l'Antichrist depuis Marc 13 jusqu'à la synthèse de Théodoret de Cyr (ve siècle). Chez Irénée (IIe siècle), l'Antichrist revêt une fonction antihérétique et antijuive. Pour Hippolyte (IIIe siècle), il est en premier lieu le tyran sanguinaire à la tête du dernier empire. L'Empire romain incarne à la fois l'Antichrist et le katéchon. Avec Origène, la dimension métaphysique l'emporte sur la dimension eschatologique : son Antichrist est le faux sens des Ecritures. Victorin et Commodien identifient " l'Antichrist avec Nero rediuiuus, tandis que Lactance rejette une telle identification. Pour Cyrille de Jérusalem (Ive siècle), l'adversaire eschatologique se confond presque avec le diable, tandis que pour Pseudo-Hippolyte, il est l'incarnation même de Satan. La grande révolution appartient à Augustin (Ve siècle), pour qui chacun des fidèles est un Antichrist potentiel, dans la mesure où sa vie ne suit pas l'enseignement du Christ.
Ce travail suit les métamorphoses du mythe de l'Antichrist depuis Marc 13 jusqu'à la synthèse de Théodoret de Cyr (ve siècle). Chez Irénée (IIe siècle), l'Antichrist revêt une fonction antihérétique et antijuive. Pour Hippolyte (IIIe siècle), il est en premier lieu le tyran sanguinaire à la tête du dernier empire. L'Empire romain incarne à la fois l'Antichrist et le katéchon. Avec Origène, la dimension métaphysique l'emporte sur la dimension eschatologique : son Antichrist est le faux sens des Ecritures. Victorin et Commodien identifient " l'Antichrist avec Nero rediuiuus, tandis que Lactance rejette une telle identification. Pour Cyrille de Jérusalem (Ive siècle), l'adversaire eschatologique se confond presque avec le diable, tandis que pour Pseudo-Hippolyte, il est l'incarnation même de Satan. La grande révolution appartient à Augustin (Ve siècle), pour qui chacun des fidèles est un Antichrist potentiel, dans la mesure où sa vie ne suit pas l'enseignement du Christ.