Métamorphose ultra-orthodoxe chez les juifs du Maroc. Comment les séfarades sont devenus achkénazes

Par : Yaacov Loupo

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  • Nombre de pages321
  • PrésentationBroché
  • Poids0.335 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,1 cm
  • ISBN2-296-00992-1
  • EAN9782296009929
  • Date de parution01/11/2006
  • CollectionComprendre le Moyen-Orient
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierShmuel Trigano
  • TraducteurTirtsa Krauders-Bing

Résumé

Au début du XXe siècle, trois grands foyers religieux se partagent encore le monde juif : Jérusalem, Vilna " la Jérusalem de Lituanie ", Meknès (Maroc) " la Jérusalem de l'Ouest ". A cette époque, débute l'influence du courant ashkénaze lituanien sur les séfarades du Maroc, doublée bientôt d'une lutte ouverte entre religieux ultra-orthodoxes et laïcs de l'Alliance Israélite Universelle, pour prendre en mains l'éducation des enfants.
Le monde européen des yechivot (écoles d'enseignement de la Tora ou loi de Moïse) a été anéanti dans la Shoah. Après la guerre, des rescapés ultra-orthodoxes ont tenté de le faire revivre en recrutant au Maroc des milliers d'élèves envoyés dans des institutions en France, en Angleterre, et aux Etats-Unis. En Israël, durant la période des grandes vagues d'immigration (1950-1970), une partie des jeunes venus d'Afrique du Nord a intégré l'enseignement scolaire du courant dit " lituanien ".
En 1984, le rav Chakh (leader ultra-orthodoxe lituanien) organise des séfarades issus de cette mouvance afin de créer le parti Chass qui obtient par la suite un succès électoral notable. Si le groupe concerné a pu acquérir ainsi son indépendance politique, le monde des yechivot séfarades est resté sous l'influence voire sous la domination des " lituaniens ". L'auteur éclaire historiquement - et c'est inédit - cette métamorphose culturelle paradoxale qui pose question : comment des juifs séfarades ont-ils pu à ce point devenir ashkénazes ? L'étude s'appuie sur des archives locales et des entretiens menés avec des chefs de file du courant ultra-orthodoxe.
Au début du XXe siècle, trois grands foyers religieux se partagent encore le monde juif : Jérusalem, Vilna " la Jérusalem de Lituanie ", Meknès (Maroc) " la Jérusalem de l'Ouest ". A cette époque, débute l'influence du courant ashkénaze lituanien sur les séfarades du Maroc, doublée bientôt d'une lutte ouverte entre religieux ultra-orthodoxes et laïcs de l'Alliance Israélite Universelle, pour prendre en mains l'éducation des enfants.
Le monde européen des yechivot (écoles d'enseignement de la Tora ou loi de Moïse) a été anéanti dans la Shoah. Après la guerre, des rescapés ultra-orthodoxes ont tenté de le faire revivre en recrutant au Maroc des milliers d'élèves envoyés dans des institutions en France, en Angleterre, et aux Etats-Unis. En Israël, durant la période des grandes vagues d'immigration (1950-1970), une partie des jeunes venus d'Afrique du Nord a intégré l'enseignement scolaire du courant dit " lituanien ".
En 1984, le rav Chakh (leader ultra-orthodoxe lituanien) organise des séfarades issus de cette mouvance afin de créer le parti Chass qui obtient par la suite un succès électoral notable. Si le groupe concerné a pu acquérir ainsi son indépendance politique, le monde des yechivot séfarades est resté sous l'influence voire sous la domination des " lituaniens ". L'auteur éclaire historiquement - et c'est inédit - cette métamorphose culturelle paradoxale qui pose question : comment des juifs séfarades ont-ils pu à ce point devenir ashkénazes ? L'étude s'appuie sur des archives locales et des entretiens menés avec des chefs de file du courant ultra-orthodoxe.