Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Quelques malheureux élèves, qui n'ont personne chez qui passer les fêtes, restent, la veille de Noël, dans le grand lycée où ils sont pensionnaires....
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Quelques malheureux élèves, qui n'ont personne chez qui passer les fêtes, restent, la veille de Noël, dans le grand lycée où ils sont pensionnaires. Et il leur arrive le pire qu'ils puissent imaginer : ils seront surveillés par Merlusse, le méchant répétiteur borgne à la grosse barbe noire. Mais la nuit de Noël n'est-elle pas celle de tous les miracles ? Avec Merlusse, moyen métrage de 1935, Pagnol choisit de s'adapter lui-même :il reprend l'infâme Truc, un récit publié en 1922 dans la revue Fortunio, et en tire le plus beau conte de Noël de l'histoire du cinéma. Le dialogue du film est une de ses grandes réussites, et ses adolescents parlent avec un naturel admirable. Quant au personnage de Merlusse, il offre à Henri Poupon, qu'on a souvent vu en père outragé, son rôle le plis nuancé. Un chef d'œuvre trop souvent sous-estimé. " Si ton père était roi, d'abord tu aurais tout le temps des vacances. C'est connu. Les fils de roi, ils ne font rien. Ils se promènent dans les jardins, et ils font fouetter les esclaves. "