Un matin, l'on se lève avant l'aube, marche et repère dans le noir, dispose les appareils, semonce les soldats techniques ensommeillés par le maléfice du temps, se fait violence — et finalement lance : Action ! Contre le ciel obtus... On regarde, darde les peaux humaines et le ciel, et magiquement découvre la trouée dévorante, indécise — labiale, où fondre, et tout enfoncer — charger envers et contre le réel, comme en rêve, commander aux cieux, aux méats, droit sur le plexus mondial — extirper tous les microbes en un seul geste, en dépit de la peur et de l'idéologie, parler et tout laisser entendre, libérer les chiens — et soudain VOIR, tard, bien plus tard, comme vibrent ensemble la terre et l'être fébrile qui geint quand dieux ou diable clament : FEU ! Après on monte — et trouve ! Quelque chose se passe...
Le cinéma n'en peut mais libère telle fabrication objective de réalité — le Réel Qui Rêve du Réel, et le fait — suscite le fait ! Les films sont des faits — ils accélèrent les faits, métabolisent l'accélération perceptive de leur enchaînement, comme de leur accident — ils deviennent incontournables dès lors qu'on les voit — après eux, rien n'est plus semblable dans chacune de nos cellules — ce sont des transformateurs autant que des accumulateurs magnétisant l'énergie possible !
Un matin, l'on se lève avant l'aube, marche et repère dans le noir, dispose les appareils, semonce les soldats techniques ensommeillés par le maléfice du temps, se fait violence — et finalement lance : Action ! Contre le ciel obtus... On regarde, darde les peaux humaines et le ciel, et magiquement découvre la trouée dévorante, indécise — labiale, où fondre, et tout enfoncer — charger envers et contre le réel, comme en rêve, commander aux cieux, aux méats, droit sur le plexus mondial — extirper tous les microbes en un seul geste, en dépit de la peur et de l'idéologie, parler et tout laisser entendre, libérer les chiens — et soudain VOIR, tard, bien plus tard, comme vibrent ensemble la terre et l'être fébrile qui geint quand dieux ou diable clament : FEU ! Après on monte — et trouve ! Quelque chose se passe...
Le cinéma n'en peut mais libère telle fabrication objective de réalité — le Réel Qui Rêve du Réel, et le fait — suscite le fait ! Les films sont des faits — ils accélèrent les faits, métabolisent l'accélération perceptive de leur enchaînement, comme de leur accident — ils deviennent incontournables dès lors qu'on les voit — après eux, rien n'est plus semblable dans chacune de nos cellules — ce sont des transformateurs autant que des accumulateurs magnétisant l'énergie possible !