Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Connaît-on encore aujourd'hui Mencius (372-289 av. J.-C.), laissé dans l'ombre de la vénération qui entoure Confucius ? Le grand public francophone...
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Résumé
Connaît-on encore aujourd'hui Mencius (372-289 av. J.-C.), laissé dans l'ombre de la vénération qui entoure Confucius ? Le grand public francophone à la différence de l'anglophone, a quelque excuse à l'ignorer puisque la plus récente et peu accessible traduction française du livre de Mencius date de plus d'un siècle. Elle se conformait, comme il se doit, à l'interprétation, alors orthodoxe, de Zhu Xi (1131-1200). Si excellente soit-elle, n'est-ce pas une double raison d'avoir l'audace d'en offrir une nouvelle à un public plus large ? Il y en a d'autres. Tout bien pesé, Mencius peut être considéré comme le Platon du Socrate chinois que fut Confucius aux yeux des défenseurs de la déclaration universelle des droits de l'homme. Mencius en est l'une des sources lointaines, ce qui n'est pas rien. S'il s'adresse aux princes, c'est en pensant aux gens du commun. Il le dit en formules sans ambiguïté : "Le peuple est le plus précieux; viennent après les autels de la patrie; le souverain passe en dernier. C'est pourquoi le Fils du Ciel tient sa position du petit peuple, les grands vassaux, la leur du Fils du Ciel, et les grands officiers tiennent la leur des grands vassaux.