Mémoires sur la vie de Marie - Antoinette. Tome 1, Du petit Trianon à l'affaire du collier

Par : Jeanne Louise Henriette Campan

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  • Nombre de pages286
  • PrésentationRelié
  • Poids0.338 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,4 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-84909-823-3
  • EAN9782849098233
  • Date de parution01/10/2012
  • CollectionSources histoire de France
  • ÉditeurPaléo

Résumé

Les souvenirs du plaisir que des parties de traîneaux avaient procuré à la reine dans son enfance, lui donnèrent le désir d'en établir de semblables. Le bruit des sonnettes et des grelots dont les harnois des chevaux étaient garnis ; l'élégance et la blancheur de leurs panaches ; la variété des formes de ces espèces de voitures ; l'or dont elles étaient toutes rehaussées, rendaient ces parties agréables à l'oeil.
L'hiver leur fut très favorable, la neige étant restée près de six semaines sur la terre ; les courses dans le parc procurèrent un plaisir partagé par les spectateurs. Personne n'imagina que l'on eût rien à blâmer dans un amusement aussi innocent. Mais on fut tenté d'étendre les courses, et de les conduire jusqu'aux Champs-Élysées ; quelques traîneaux traversèrent même les boulevards : le masque couvrant le visage des femmes, on ne manqua pas de dire que la reine avait couru les rues de Paris en traîneau.
Ce fut une affaire.
Les souvenirs du plaisir que des parties de traîneaux avaient procuré à la reine dans son enfance, lui donnèrent le désir d'en établir de semblables. Le bruit des sonnettes et des grelots dont les harnois des chevaux étaient garnis ; l'élégance et la blancheur de leurs panaches ; la variété des formes de ces espèces de voitures ; l'or dont elles étaient toutes rehaussées, rendaient ces parties agréables à l'oeil.
L'hiver leur fut très favorable, la neige étant restée près de six semaines sur la terre ; les courses dans le parc procurèrent un plaisir partagé par les spectateurs. Personne n'imagina que l'on eût rien à blâmer dans un amusement aussi innocent. Mais on fut tenté d'étendre les courses, et de les conduire jusqu'aux Champs-Élysées ; quelques traîneaux traversèrent même les boulevards : le masque couvrant le visage des femmes, on ne manqua pas de dire que la reine avait couru les rues de Paris en traîneau.
Ce fut une affaire.