Mémoires pour servir à l'histoire de la révolution française
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- Nombre de pages262
- PrésentationRelié
- Poids0.31 kg
- Dimensions14,0 cm × 20,4 cm × 1,7 cm
- ISBN978-2-84909-842-4
- EAN9782849098424
- Date de parution01/10/2012
- CollectionSources histoire de France
- ÉditeurPaléo
Résumé
Il y avait déjà quelques jours que les assemblées bailliagères étaient convoquées ; j'étais à ma terre de Marsav ; plusieurs gentilshommes de mon voisinage vinrent chez moi, et m'engagèrent à me rendre à l'assemblée bailliagère de Saumur. Il était convenable, me dirent-ils, que dans une occasion si éclatante, la noblesse de notre petit canton se réunît à la noblesse du royaume. Quoique la convocation des États généraux eût réveillé une foule d'idées et de sentiments qui tenaient à mes lectures et à mon genre de ma vie, je n'avais rien arrêté à cet égard dans ma volonté.
On était si las de la cour et des ministres, que la plupart des nobles étaient, ce qu'on a appelé depuis, démocrates : dénomination toutefois qui n'est pas exacte ; car ils ne voulaient pas remettre le gouvernement entre les mains du peuple ; ils voulaient seulement le retirer de l'oligarchie ministérielle, entre les mains de laquelle il était concentré.
On était si las de la cour et des ministres, que la plupart des nobles étaient, ce qu'on a appelé depuis, démocrates : dénomination toutefois qui n'est pas exacte ; car ils ne voulaient pas remettre le gouvernement entre les mains du peuple ; ils voulaient seulement le retirer de l'oligarchie ministérielle, entre les mains de laquelle il était concentré.
Il y avait déjà quelques jours que les assemblées bailliagères étaient convoquées ; j'étais à ma terre de Marsav ; plusieurs gentilshommes de mon voisinage vinrent chez moi, et m'engagèrent à me rendre à l'assemblée bailliagère de Saumur. Il était convenable, me dirent-ils, que dans une occasion si éclatante, la noblesse de notre petit canton se réunît à la noblesse du royaume. Quoique la convocation des États généraux eût réveillé une foule d'idées et de sentiments qui tenaient à mes lectures et à mon genre de ma vie, je n'avais rien arrêté à cet égard dans ma volonté.
On était si las de la cour et des ministres, que la plupart des nobles étaient, ce qu'on a appelé depuis, démocrates : dénomination toutefois qui n'est pas exacte ; car ils ne voulaient pas remettre le gouvernement entre les mains du peuple ; ils voulaient seulement le retirer de l'oligarchie ministérielle, entre les mains de laquelle il était concentré.
On était si las de la cour et des ministres, que la plupart des nobles étaient, ce qu'on a appelé depuis, démocrates : dénomination toutefois qui n'est pas exacte ; car ils ne voulaient pas remettre le gouvernement entre les mains du peuple ; ils voulaient seulement le retirer de l'oligarchie ministérielle, entre les mains de laquelle il était concentré.