Mémoires patriotiques et Occupation nazie.. Résistants, requis et déportés en Europe occidentale 1945-1965

Par : Pieter Lagrou

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  • Nombre de pages360
  • PrésentationBroché
  • Poids0.575 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-87027-843-8
  • EAN9782870278437
  • Date de parution10/03/2003
  • CollectionHistoire du temps présent
  • ÉditeurComplexe (editions)

Résumé

La Seconde Guerre mondiale trouve difficilement sa place dans une histoire sociale des pays occupés d'Europe occidentale. Quel fut l'impact de cette guerre en France, en Belgique et aux Pays-Bas ? Face à la mortalité massive, aux mutilations et destructions de la Grande Guerre, ou face à la violence destructrice de la guerre nazie sur le Front de l'Est, la question incite à la prudence. La durée des combats militaires, ainsi que leurs séquelles, furent relativement limitées. En conséquence, la période est le plus souvent étudiée sous l'angle de la confrontation idéologique entre collaboration et résistance. Cette confrontation fut certes dramatique et meurtrière, mais la postérité de la période de l'Occupation ne se résume pas à ce conflit de deux formes d'engagement radical. Ce livre propose une réponse nouvelle à la question des séquelles de la guerre nazie en Europe occidentale, à travers une histoire sociale et comparative de ses effets les plus marquants. Il s'articule autour de trois grands thèmes : la postérité de la résistance, celle de la réquisition de la main-d'œuvre et celle de la persécution, dans les trois pays étudiés. Dans le vaste champ d'études de l'histoire de la mémoire au XXe siècle, ce livre se démarque par son ambition d'étudier à la fois l'impact de l'événement et la mémoire qu'il a engendrée, à la fois les conséquences sociales et les représentations. Il sort aussi des bornes étroites de l'histoire nationale comprise en soi par une recherche rigoureusement comparative, afin d'enraciner l'histoire de l'après-guerre dans sa dimension la plus caractéristique : la dimension européenne.
La Seconde Guerre mondiale trouve difficilement sa place dans une histoire sociale des pays occupés d'Europe occidentale. Quel fut l'impact de cette guerre en France, en Belgique et aux Pays-Bas ? Face à la mortalité massive, aux mutilations et destructions de la Grande Guerre, ou face à la violence destructrice de la guerre nazie sur le Front de l'Est, la question incite à la prudence. La durée des combats militaires, ainsi que leurs séquelles, furent relativement limitées. En conséquence, la période est le plus souvent étudiée sous l'angle de la confrontation idéologique entre collaboration et résistance. Cette confrontation fut certes dramatique et meurtrière, mais la postérité de la période de l'Occupation ne se résume pas à ce conflit de deux formes d'engagement radical. Ce livre propose une réponse nouvelle à la question des séquelles de la guerre nazie en Europe occidentale, à travers une histoire sociale et comparative de ses effets les plus marquants. Il s'articule autour de trois grands thèmes : la postérité de la résistance, celle de la réquisition de la main-d'œuvre et celle de la persécution, dans les trois pays étudiés. Dans le vaste champ d'études de l'histoire de la mémoire au XXe siècle, ce livre se démarque par son ambition d'étudier à la fois l'impact de l'événement et la mémoire qu'il a engendrée, à la fois les conséquences sociales et les représentations. Il sort aussi des bornes étroites de l'histoire nationale comprise en soi par une recherche rigoureusement comparative, afin d'enraciner l'histoire de l'après-guerre dans sa dimension la plus caractéristique : la dimension européenne.