"Des révoltés de toutes les heures, des hommes vraiment sans dieu, sans maître et sans patrie, les ennemis irréconciliables de tout despotisme, moral ou matériel, individuel ou collectif, c'est-à-dire des lois et des dictatures (y compris celle du prolétariat) et les amants passionnés de la culture de soi-même" : nés avec le siècle, les conteurs de ces Mémoires ont une part de la légende anarchiste derrière eux.
Anarchistes, ils le furent entre les deux guerres, quand tout un chacun s'accordait à tenir l'anarchisme pour historiquement déchu. Rien de tel à Lyon, carrefour de trois émigrations, et de tradition anarchiste ancienne. 1919-1939 : ces Mémoires libertaires sont dites et racontées en pleine montée du bolchevisme en Europe par ceux qui n'y croyaient pas mais qui plaçaient l'essence du politique dans l'affinité, l'éducation, le végétarisme, le salaire unique et égal pour tous, l'insoumission, l'éthique, la libre pensée.
"Des révoltés de toutes les heures, des hommes vraiment sans dieu, sans maître et sans patrie, les ennemis irréconciliables de tout despotisme, moral ou matériel, individuel ou collectif, c'est-à-dire des lois et des dictatures (y compris celle du prolétariat) et les amants passionnés de la culture de soi-même" : nés avec le siècle, les conteurs de ces Mémoires ont une part de la légende anarchiste derrière eux.
Anarchistes, ils le furent entre les deux guerres, quand tout un chacun s'accordait à tenir l'anarchisme pour historiquement déchu. Rien de tel à Lyon, carrefour de trois émigrations, et de tradition anarchiste ancienne. 1919-1939 : ces Mémoires libertaires sont dites et racontées en pleine montée du bolchevisme en Europe par ceux qui n'y croyaient pas mais qui plaçaient l'essence du politique dans l'affinité, l'éducation, le végétarisme, le salaire unique et égal pour tous, l'insoumission, l'éthique, la libre pensée.