Mémoires de la traite négrière, de l'esclavage et de leurs abolitions. Rapport à Monsieur le Premier Ministre

Par : Françoise Vergès

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  • Nombre de pages126
  • PrésentationBroché
  • Poids0.125 kg
  • Dimensions11,5 cm × 19,0 cm × 1,1 cm
  • ISBN2-7071-4763-X
  • EAN9782707147639
  • Date de parution03/11/2005
  • Collectionsur le vif
  • ÉditeurLa Découverte
  • PréfacierMaryse Condé

Résumé

Le Comité pour la mémoire de l'esclavage a été institué par le décret du 5 janvier 2004, en application de la loi du 10 mai 2001, qualifiant l'esclavage et la traite négrière de crime contre l'humanité. Dans son premier rapport remis au Premier ministre le 12 avril 2005, publié ici, il dresse un constat précis: mémoires fragmentées et territorialisées, insuffisance des manuels scolaires et de la recherche, manque de lieux publics pour se documenter et s'informer sur la traite négrière, l'esclavage et leurs abolitions. Et il formule des propositions détaillées: le choix du 10 mai comme date officielle de commémoration annuelle de l'abolition de l'esclavage, des actions dans le domaine de l'enseignement, de la recherche et de la culture. Leur but est de contribuer à faire sortir ces questions du ghetto où elles ont été trop longtemps reléguées et de les faire entrer dans la mémoire nationale, au même titre que d'autres drames majeurs de l'histoire récente. Au moment où resurgit en France un vaste débat sur l'héritage colonial de la République, il est impératif que l'histoire de la traite négrière, de l'esclavage et des luttes pour leurs abolitions ne sombre pas encore une fois dans l'oubli. Cet ouvrage est un outil essentiel en ce sens.
Le Comité pour la mémoire de l'esclavage a été institué par le décret du 5 janvier 2004, en application de la loi du 10 mai 2001, qualifiant l'esclavage et la traite négrière de crime contre l'humanité. Dans son premier rapport remis au Premier ministre le 12 avril 2005, publié ici, il dresse un constat précis: mémoires fragmentées et territorialisées, insuffisance des manuels scolaires et de la recherche, manque de lieux publics pour se documenter et s'informer sur la traite négrière, l'esclavage et leurs abolitions. Et il formule des propositions détaillées: le choix du 10 mai comme date officielle de commémoration annuelle de l'abolition de l'esclavage, des actions dans le domaine de l'enseignement, de la recherche et de la culture. Leur but est de contribuer à faire sortir ces questions du ghetto où elles ont été trop longtemps reléguées et de les faire entrer dans la mémoire nationale, au même titre que d'autres drames majeurs de l'histoire récente. Au moment où resurgit en France un vaste débat sur l'héritage colonial de la République, il est impératif que l'histoire de la traite négrière, de l'esclavage et des luttes pour leurs abolitions ne sombre pas encore une fois dans l'oubli. Cet ouvrage est un outil essentiel en ce sens.
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