Mémoires de la plantation. Episodes de racisme ordinaire

Par : Grada Kilomba
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  • Nombre de pages230
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.305 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 1,9 cm
  • ISBN978-2-490297-12-2
  • EAN9782490297122
  • Date de parution18/03/2021
  • ÉditeurAnacaona Editions
  • TraducteurPaula Anacaona
  • TraducteurInès Duflot

Résumé

Grada Kilomba analyse de courts témoignages de femmes noires, qui parlent de la famille, du couple, ou des images qui leur sont attachées. Elles racontent le racisme dit "ordinaire" - ces remarques, gestes, actions, aux conséquences psychologiques réelles. Car pour l'autrice, le racisme ordinaire n'est pas un événement isolé ou ponctuel : c'est une exposition constante qui fait revivre des scènes d'un passé colonial, et mêle passé et présent.
Quel est le poids de l'histoire, le poids d'être classé·e comme "Autre" dans une société où la blanchité est la norme ? Comment devenir sujet après avoir été marginalisé·e ? Comment dire ce qui a été mis sous silence ? Dans cet essai influencé par la pensée de Frantz Fanon et devenu référence internationale dans les études postcoloniales, l'autrice n'est pas celle qui est décrite : c'est elle qui parle.
D'objet d'étude, elle en devient le sujet et s'interroge : Qui peut parler ? Qui peut produire du savoir ? Il est urgent de penser à des stratégies pour décoloniser le savoir, la parole et nos imaginaires. "? Une intervention importante et innovante ? " (Paul Gilroy)
Grada Kilomba analyse de courts témoignages de femmes noires, qui parlent de la famille, du couple, ou des images qui leur sont attachées. Elles racontent le racisme dit "ordinaire" - ces remarques, gestes, actions, aux conséquences psychologiques réelles. Car pour l'autrice, le racisme ordinaire n'est pas un événement isolé ou ponctuel : c'est une exposition constante qui fait revivre des scènes d'un passé colonial, et mêle passé et présent.
Quel est le poids de l'histoire, le poids d'être classé·e comme "Autre" dans une société où la blanchité est la norme ? Comment devenir sujet après avoir été marginalisé·e ? Comment dire ce qui a été mis sous silence ? Dans cet essai influencé par la pensée de Frantz Fanon et devenu référence internationale dans les études postcoloniales, l'autrice n'est pas celle qui est décrite : c'est elle qui parle.
D'objet d'étude, elle en devient le sujet et s'interroge : Qui peut parler ? Qui peut produire du savoir ? Il est urgent de penser à des stratégies pour décoloniser le savoir, la parole et nos imaginaires. "? Une intervention importante et innovante ? " (Paul Gilroy)