Mémoires d'un bison

Par : Oscar Zeta Acosta

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  • Nombre de pages331
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.22 kg
  • Dimensions10,7 cm × 17,5 cm × 2,1 cm
  • ISBN978-2-264-06268-0
  • EAN9782264062680
  • Date de parution22/05/2014
  • CollectionDomaine étranger
  • Éditeur10/18

Résumé

San Francisco, été 1967. Rongé par les ulcères et la psychanalyse, Oscar Acosta plante son job d'avocat à l'aide sociale. Filant sur les routes de l'Ouest, halluciné, il se livre : l'enfance déçue, le malaise d'être né basané, son obésité, la découverte du sexe, le bal des drogues... - folies qui nourriront son oeuvre, hantée par la discrimination raciale et la quête identitaire. Avec cet autoportrait vociférant, Oscar Acosta, légende de la culture chicano acoquinée au journaliste gonzo Hunter S.
Thompson, signe un roman foisonnant, sincère, révolté. " Depuis que ce sale gros Latino a disparu, la vie me paraît bien moins délirante. " Hunter S. Thompson Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Romain Guillou
San Francisco, été 1967. Rongé par les ulcères et la psychanalyse, Oscar Acosta plante son job d'avocat à l'aide sociale. Filant sur les routes de l'Ouest, halluciné, il se livre : l'enfance déçue, le malaise d'être né basané, son obésité, la découverte du sexe, le bal des drogues... - folies qui nourriront son oeuvre, hantée par la discrimination raciale et la quête identitaire. Avec cet autoportrait vociférant, Oscar Acosta, légende de la culture chicano acoquinée au journaliste gonzo Hunter S.
Thompson, signe un roman foisonnant, sincère, révolté. " Depuis que ce sale gros Latino a disparu, la vie me paraît bien moins délirante. " Hunter S. Thompson Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Romain Guillou

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
sur un air de Procol Harum
Ce bison est d’un tout autre acabit !!! Avocat « de bas étage » à la grâce des cours du soir, il est le défenseur des déshérités et il prend tellement son boulot à cœur qu’il en nourrit un ulcère très vorace. Il décide, à la mort subite, pour lui, de sa secrétaire, de tout plaquer, de larguer les amarres et de tailler la route vers son enfance. C’est vrai qu’il est mal à l’aise dans son costume étriqué d’avocat latinos, rejeté, d’un côté, par les mexicains dont il ne parle pas la langue et de l’autre côté par les Okies, dont il peut être l’avocat par les bons soins de l’assistance juridique, et les américains purs jus. Les apartés avec son psychiatre juif, ce cher docteur Serbin » valent leur pesant de cacahuètes de beurre de cacahuètes (nous sommes aux States !!), même plus besoin d’aller le voir, Oscar fournit les questions et les réponses. Cette descente dans l’enfer des bars, entre alcool, mescaline, acide, amphétamine et que sais-je encore fut très rude, j’ai dû lâcher à plusieurs reprises pour reprendre une bouffée d’oxygène. Le moins que l’on puisse dire c’est que cet homme ne s’aime pas. Il répugne à regarder son corps d’obèse. A travers ces descentes d’alcool et autres substances non autorisées et inconnues de lui, il se cherche ou cherche à se détruire ? Peut-être est-ce synonyme chez Zeta. En tout cas, il nous promène dans les USA des seventies tout en nous racontant son enfance, sa jeunesse, ses amours ratées, toujours foireuses, son boulot, ses rencontres, sous les hospices sirupeux de Procol Harum…. Ce livre n’est pas « propre sur lui », mais si bien écrit et si fort que je n’ai pu faire autrement que de le terminer même si j’ai frôlé l’overdose. C’est qu’il a un cœur grand comme ça Zeta ! Le vocabulaire en est très imagé mais la grossièreté n’est pas gratuite. Zeta, d’une écriture sarcastique, nerveuse, nous parle de sa difficulté d’avoir « le cul entre deux chaises » dans ces années 60-70, trop basané, pas assez américain, trop ceci, pas assez cela Hunter S. Thompson dit de lui, dans sa préface, « C’était un personnage, il était monstrueux. Et quand il débarquait chez nous, vous saviez ue la nuit allait être agité »e, que vous le vouliez ou non ». Il disparait mystérieusement au Mexique, en 1974. Quel personnage, quel bouquin !!!! Si ce livre n’avait pas voyagé, à ma demande, vers ma table de chevet, je n’aurais jamais, au grand jamais, lu ce récit. Oui, ce n’est pas ma tasse de thé, mais je ne regrette aucunement cette lecture. Allez, osez, vous ne serez pas déçu par le personnage, même si je n’ai pas su bien en parler.
Ce bison est d’un tout autre acabit !!! Avocat « de bas étage » à la grâce des cours du soir, il est le défenseur des déshérités et il prend tellement son boulot à cœur qu’il en nourrit un ulcère très vorace. Il décide, à la mort subite, pour lui, de sa secrétaire, de tout plaquer, de larguer les amarres et de tailler la route vers son enfance. C’est vrai qu’il est mal à l’aise dans son costume étriqué d’avocat latinos, rejeté, d’un côté, par les mexicains dont il ne parle pas la langue et de l’autre côté par les Okies, dont il peut être l’avocat par les bons soins de l’assistance juridique, et les américains purs jus. Les apartés avec son psychiatre juif, ce cher docteur Serbin » valent leur pesant de cacahuètes de beurre de cacahuètes (nous sommes aux States !!), même plus besoin d’aller le voir, Oscar fournit les questions et les réponses. Cette descente dans l’enfer des bars, entre alcool, mescaline, acide, amphétamine et que sais-je encore fut très rude, j’ai dû lâcher à plusieurs reprises pour reprendre une bouffée d’oxygène. Le moins que l’on puisse dire c’est que cet homme ne s’aime pas. Il répugne à regarder son corps d’obèse. A travers ces descentes d’alcool et autres substances non autorisées et inconnues de lui, il se cherche ou cherche à se détruire ? Peut-être est-ce synonyme chez Zeta. En tout cas, il nous promène dans les USA des seventies tout en nous racontant son enfance, sa jeunesse, ses amours ratées, toujours foireuses, son boulot, ses rencontres, sous les hospices sirupeux de Procol Harum…. Ce livre n’est pas « propre sur lui », mais si bien écrit et si fort que je n’ai pu faire autrement que de le terminer même si j’ai frôlé l’overdose. C’est qu’il a un cœur grand comme ça Zeta ! Le vocabulaire en est très imagé mais la grossièreté n’est pas gratuite. Zeta, d’une écriture sarcastique, nerveuse, nous parle de sa difficulté d’avoir « le cul entre deux chaises » dans ces années 60-70, trop basané, pas assez américain, trop ceci, pas assez cela Hunter S. Thompson dit de lui, dans sa préface, « C’était un personnage, il était monstrueux. Et quand il débarquait chez nous, vous saviez ue la nuit allait être agité »e, que vous le vouliez ou non ». Il disparait mystérieusement au Mexique, en 1974. Quel personnage, quel bouquin !!!! Si ce livre n’avait pas voyagé, à ma demande, vers ma table de chevet, je n’aurais jamais, au grand jamais, lu ce récit. Oui, ce n’est pas ma tasse de thé, mais je ne regrette aucunement cette lecture. Allez, osez, vous ne serez pas déçu par le personnage, même si je n’ai pas su bien en parler.
  • Inattendu
  • Eblouissant
  • Ironique