Initiation aux études historiques
Grand Format
25,00 €
Mémoires d'en haut. Les archives orales de l'Education nationale
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- Nombre de pages397
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.526 kg
- Dimensions14,0 cm × 21,5 cm × 2,2 cm
- ISBN978-2-7132-3384-5
- EAN9782713233845
- Date de parution13/09/2024
- CollectionEn temps et lieux
- ÉditeurEHESS
Résumé
De 1991 à 2014, le service d'histoire de l'éducation a mené une enquête orale sur les acteurs des politiques éducatives en France depuis la Libération, réunissant des centaines d'heures d'enregistrement de près de 300 témoins. L'objectif était double : cerner le processus de décision et patrimonialiser la mémoire des hauts fonctionnaires de l'Education nationale. En retraçant l'histoire de cette enquête, Bénédicte Girault montre que les biais souvent décriés des archives orales peuvent devenir une ressource pour la recherche historique.
L'élaboration d'une véritable critique de ces sources originales permet de comprendre la production d'une mémoire institutionnelle et d'écrire une autre histoire du ministère. Dans l'Education nationale comme ailleurs, c'est l'époque de la conquête de l'Etat par les énarques, qui évincent progressivement les administrateurs venus du terrain et les universitaires. Les témoignages recueillis dessinent des cultures et des identités professionnelles qui ont structuré l'institution dans la durée.
Le livre offre ainsi un éclairage unique sur l'évolution des pratiques de gouvernement en France dans la seconde moitié du XXe siècle, mais aussi une proposition de méthode adressée à l'ensemble des sciences sociales.
L'élaboration d'une véritable critique de ces sources originales permet de comprendre la production d'une mémoire institutionnelle et d'écrire une autre histoire du ministère. Dans l'Education nationale comme ailleurs, c'est l'époque de la conquête de l'Etat par les énarques, qui évincent progressivement les administrateurs venus du terrain et les universitaires. Les témoignages recueillis dessinent des cultures et des identités professionnelles qui ont structuré l'institution dans la durée.
Le livre offre ainsi un éclairage unique sur l'évolution des pratiques de gouvernement en France dans la seconde moitié du XXe siècle, mais aussi une proposition de méthode adressée à l'ensemble des sciences sociales.
De 1991 à 2014, le service d'histoire de l'éducation a mené une enquête orale sur les acteurs des politiques éducatives en France depuis la Libération, réunissant des centaines d'heures d'enregistrement de près de 300 témoins. L'objectif était double : cerner le processus de décision et patrimonialiser la mémoire des hauts fonctionnaires de l'Education nationale. En retraçant l'histoire de cette enquête, Bénédicte Girault montre que les biais souvent décriés des archives orales peuvent devenir une ressource pour la recherche historique.
L'élaboration d'une véritable critique de ces sources originales permet de comprendre la production d'une mémoire institutionnelle et d'écrire une autre histoire du ministère. Dans l'Education nationale comme ailleurs, c'est l'époque de la conquête de l'Etat par les énarques, qui évincent progressivement les administrateurs venus du terrain et les universitaires. Les témoignages recueillis dessinent des cultures et des identités professionnelles qui ont structuré l'institution dans la durée.
Le livre offre ainsi un éclairage unique sur l'évolution des pratiques de gouvernement en France dans la seconde moitié du XXe siècle, mais aussi une proposition de méthode adressée à l'ensemble des sciences sociales.
L'élaboration d'une véritable critique de ces sources originales permet de comprendre la production d'une mémoire institutionnelle et d'écrire une autre histoire du ministère. Dans l'Education nationale comme ailleurs, c'est l'époque de la conquête de l'Etat par les énarques, qui évincent progressivement les administrateurs venus du terrain et les universitaires. Les témoignages recueillis dessinent des cultures et des identités professionnelles qui ont structuré l'institution dans la durée.
Le livre offre ainsi un éclairage unique sur l'évolution des pratiques de gouvernement en France dans la seconde moitié du XXe siècle, mais aussi une proposition de méthode adressée à l'ensemble des sciences sociales.
