Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Document unique sur le malheur paysan et la vie dans les campagnes au XVIIIe siècle, les Mémoires de Valentin Jamerey-Duval ont été écrits par un...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 25 septembre et le 28 septembre
En librairie
Résumé
Document unique sur le malheur paysan et la vie dans les campagnes au XVIIIe siècle, les Mémoires de Valentin Jamerey-Duval ont été écrits par un fils de paysan qui a connu, dans son enfance orpheline, la faim, le froid et la misère des ouvriers agricoles de ce temps. C'est donc un témoignage paysan et non sur les paysans, rendu possible parce que le jeune Duval apprendra à lire et à écrire au hasard d'un séjour chez les ermites et que, protégé du duc de Lorraine dont il deviendra le bibliothécaire, il ira étudier à l'université jésuite de Pont-à-Mousson. C'est l'histoire aussi d'une enfance pitoyable et d'une difficile éducation, d'une lente émergence de la peur, de la superstition et de la faim vers le savoir, la culture, le bonheur d'être rassasié. Mais cette accession, revendiquée avec violence contre les tenants d'un ordre social immuable, révèle un déchirement et une aliénation. En même temps qu'il dénonce une noblesse égoïste, enfermée dans la défense de ses privilèges, une politique royale conduisant à la guerre et à la misère, Duval se doit de donner, lui bâtard social et culturel, par son écriture même, par l'étalage de son savoir, les preuves de son appartenance au monde intellectuel de ses lecteurs, qui sont ceux-là mêmes qu'il récuse.