Mémoires. De ce qui s'est passé en France depuis la mort d'Henri III jusqu'à l'avènement d'Henri IV à la Couronne
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- Nombre de pages96
- PrésentationBroché
- Poids0.25 kg
- Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 1,0 cm
- ISBN2-84909-061-1
- EAN9782849090619
- Date de parution01/01/2004
- CollectionSources histoire de France
- ÉditeurPaléo
Résumé
Un de mes valets de pied survint, criant tout étonné, comme méritait un tel malheur, que le Roy était blessé. A ce cri je me jette hors du lit, et, prenant le chemin du logis du Roy, le trouvai que tout le monde y courait avec des cris qui perçaient le ciel de leurs voix et la terre de leurs larmes, sans paroles, sinon interrompues de sanglots et de soupirs. J'entrai dans la chambre du Roy, que je trouvai sur son lit sans être encore pansé, sa chemise toute pleine de sang, ayant reçu sa blessure un peu plus bas que le nombril, du côté droit.
Aussitôt qu'il m'aperçut, il me fit cet honneur de me prendre la main, me disant "Mon fils (nom qu'il me donnait lorsqu'il me parlait en particulier), ne vous fâchez point ; ces méchants m'ont voulu tuer, mais Dieu m'a préservé de leur malice : ceci ne sera rien."
Aussitôt qu'il m'aperçut, il me fit cet honneur de me prendre la main, me disant "Mon fils (nom qu'il me donnait lorsqu'il me parlait en particulier), ne vous fâchez point ; ces méchants m'ont voulu tuer, mais Dieu m'a préservé de leur malice : ceci ne sera rien."
Un de mes valets de pied survint, criant tout étonné, comme méritait un tel malheur, que le Roy était blessé. A ce cri je me jette hors du lit, et, prenant le chemin du logis du Roy, le trouvai que tout le monde y courait avec des cris qui perçaient le ciel de leurs voix et la terre de leurs larmes, sans paroles, sinon interrompues de sanglots et de soupirs. J'entrai dans la chambre du Roy, que je trouvai sur son lit sans être encore pansé, sa chemise toute pleine de sang, ayant reçu sa blessure un peu plus bas que le nombril, du côté droit.
Aussitôt qu'il m'aperçut, il me fit cet honneur de me prendre la main, me disant "Mon fils (nom qu'il me donnait lorsqu'il me parlait en particulier), ne vous fâchez point ; ces méchants m'ont voulu tuer, mais Dieu m'a préservé de leur malice : ceci ne sera rien."
Aussitôt qu'il m'aperçut, il me fit cet honneur de me prendre la main, me disant "Mon fils (nom qu'il me donnait lorsqu'il me parlait en particulier), ne vous fâchez point ; ces méchants m'ont voulu tuer, mais Dieu m'a préservé de leur malice : ceci ne sera rien."