Catherine Milkovitch-Rioux est ingénieur d'études chargée de ressources documentaires au Centre de Recherches sur les Littératures et la Sociopoétique (CELIS).
Mémoire vive d'Algérie. Littératures de la guerre d'indépendance
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- Nombre de pages393
- PrésentationBroché
- Poids0.392 kg
- Dimensions14,0 cm × 20,9 cm × 3,0 cm
- ISBN978-2-283-02578-9
- EAN9782283025789
- Date de parution20/09/2012
- ÉditeurBuchet-Chastel
Résumé
Cinquante ans après les accords d'Evian, la guerre d'indépendance algérienne semble souffrir des maux propres au refoulé de l'histoire : silence, sentiment d'amnésie, éclats de souvenirs épars, travail souterrain d'une mémoire coloniale inapaisée. Il est pourtant un lieu où ce conflit a été représenté de manière permanente et avec une vitalité sans égale : la littérature de langue française, sur les deux rives de la Méditerranée.
C'est en particulier à la littérature algérienne qu'il revient de porter la mémoire vive de la guerre. Son écriture, qui s'enracine dans l'histoire de la colonisation depuis la conquête de 1830, se déploie dans la langue française qui est, selon l'expression de Kateb Yacine, le "butin de guerre" de l'écrivain algérien. Elle met également en perspective, à partir des années 1990, la lutte pour l'indépendance et la "décennie noire".
Là où l'histoire reconstitue les liens de cause à effet pour combler les lacunes, pour archiver, pour expliquer, la littérature semble creuser paradoxalement les défaillances, les oublis et les silences, tout en nourrissant l'étude de l'historien. C'est cet ensemble disparate qui compose la bibliothèque imaginaire de l'histoire.
C'est en particulier à la littérature algérienne qu'il revient de porter la mémoire vive de la guerre. Son écriture, qui s'enracine dans l'histoire de la colonisation depuis la conquête de 1830, se déploie dans la langue française qui est, selon l'expression de Kateb Yacine, le "butin de guerre" de l'écrivain algérien. Elle met également en perspective, à partir des années 1990, la lutte pour l'indépendance et la "décennie noire".
Là où l'histoire reconstitue les liens de cause à effet pour combler les lacunes, pour archiver, pour expliquer, la littérature semble creuser paradoxalement les défaillances, les oublis et les silences, tout en nourrissant l'étude de l'historien. C'est cet ensemble disparate qui compose la bibliothèque imaginaire de l'histoire.
Cinquante ans après les accords d'Evian, la guerre d'indépendance algérienne semble souffrir des maux propres au refoulé de l'histoire : silence, sentiment d'amnésie, éclats de souvenirs épars, travail souterrain d'une mémoire coloniale inapaisée. Il est pourtant un lieu où ce conflit a été représenté de manière permanente et avec une vitalité sans égale : la littérature de langue française, sur les deux rives de la Méditerranée.
C'est en particulier à la littérature algérienne qu'il revient de porter la mémoire vive de la guerre. Son écriture, qui s'enracine dans l'histoire de la colonisation depuis la conquête de 1830, se déploie dans la langue française qui est, selon l'expression de Kateb Yacine, le "butin de guerre" de l'écrivain algérien. Elle met également en perspective, à partir des années 1990, la lutte pour l'indépendance et la "décennie noire".
Là où l'histoire reconstitue les liens de cause à effet pour combler les lacunes, pour archiver, pour expliquer, la littérature semble creuser paradoxalement les défaillances, les oublis et les silences, tout en nourrissant l'étude de l'historien. C'est cet ensemble disparate qui compose la bibliothèque imaginaire de l'histoire.
C'est en particulier à la littérature algérienne qu'il revient de porter la mémoire vive de la guerre. Son écriture, qui s'enracine dans l'histoire de la colonisation depuis la conquête de 1830, se déploie dans la langue française qui est, selon l'expression de Kateb Yacine, le "butin de guerre" de l'écrivain algérien. Elle met également en perspective, à partir des années 1990, la lutte pour l'indépendance et la "décennie noire".
Là où l'histoire reconstitue les liens de cause à effet pour combler les lacunes, pour archiver, pour expliquer, la littérature semble creuser paradoxalement les défaillances, les oublis et les silences, tout en nourrissant l'étude de l'historien. C'est cet ensemble disparate qui compose la bibliothèque imaginaire de l'histoire.