Même pas drôle. Philippe Val, de Charlie Hebdo à Sarkozy

Par : Sébastien Fontenelle

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages172
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.2 kg
  • Dimensions11,5 cm × 16,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-918059-13-4
  • EAN9782918059134
  • Date de parution14/09/2010
  • CollectionA boulets rouges
  • ÉditeurLibertalia

Résumé

La nomination de l'ex-patron de Charlie Hebdo à la direction de France Inter fut l'apothéose d'une décennie de réalignements idéologiques. Entre 1999 et 2009, Philippe Val a en effet reconsidéré nombre de ses points de vue, passant de la gauche altermondialiste à la récitation de psaumes conservateurs. Pour accompagner ce réaménagement, il a mis au point une méthode consistant à disqualifier ses éventuels contradicteurs par des imputations extravagantes. L'éditorialiste qui déclarait naguère qu' " à chaque fois que l'on recule, à chaque fois qu'on est prudent à l'intérieur de nos États de droit, on perd l'estime de ceux qui nous font reculer (...) car devant eux nous piétinons nos propres valeurs " s'est ainsi gagné assez d'estime, à droite, pour être promu à la direction d'une radio d'État sous le règne de Nicolas Sarkozy, et ce n'est même pas drôle.
La nomination de l'ex-patron de Charlie Hebdo à la direction de France Inter fut l'apothéose d'une décennie de réalignements idéologiques. Entre 1999 et 2009, Philippe Val a en effet reconsidéré nombre de ses points de vue, passant de la gauche altermondialiste à la récitation de psaumes conservateurs. Pour accompagner ce réaménagement, il a mis au point une méthode consistant à disqualifier ses éventuels contradicteurs par des imputations extravagantes. L'éditorialiste qui déclarait naguère qu' " à chaque fois que l'on recule, à chaque fois qu'on est prudent à l'intérieur de nos États de droit, on perd l'estime de ceux qui nous font reculer (...) car devant eux nous piétinons nos propres valeurs " s'est ainsi gagné assez d'estime, à droite, pour être promu à la direction d'une radio d'État sous le règne de Nicolas Sarkozy, et ce n'est même pas drôle.