Mélodrame et mélo-dit de la séparation. De l'enfant objet des dysfonctionnements de sa famille à l'enfant objet des idéologies institutionnelles
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- Nombre de pages219
- PrésentationBroché
- Poids0.385 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,7 cm
- ISBN978-2-7492-0767-4
- EAN9782749207674
- Date de parution06/08/2007
- CollectionLes recherches du GRAPE
- ÉditeurErès
Résumé
Même quand elle est mise à mal et qu'elle dysfonctionne, la famille reste au cœur des dispositifs de protection, d'accueil et de soins. Même quand leurs compétences ont été remises en cause par un jugement civil ou pénal, les parents conservent l'essentiel des prérogatives afférentes à l'autorité parentale. Du droit des enfants aux droits sur les enfants, ne sommes-nous pas au cœur du paradoxe d'une société qui érige la protection de l'enfant en exigence absolue et qui ne peut supporter de priver les familles défaillantes de leurs enfants ? Dans un tel contexte, comment les professionnels, investis de la charge de préconiser ou de décider de la séparation, peuvent-ils la penser autrement que dans la culpabilité ou l'échec ? La question de la séparation met en tension les logiques juridiques, administratives et financières, éducatives, thérapeutiques et d'accueil : comment trouver des modes de compréhension mutuelle ? La réflexion clinique entre ceux qui reçoivent l'enfant après séparation (services publics ou privés, familles d'accueil), ceux qui la préconisent (services sociaux, pédopsychiatres, médecins de PMI, responsables de service d'AEMO...) et les juges qui la décident, devrait faire évoluer les représentations des uns sur les autres, favoriser les échanges et permettre de comprendre les différences nécessaires de logiques selon les missions de l'institution et le degré de responsabilité que cela implique. Penser à plusieurs l'avant-placement, c'est certainement prendre des risques dans l'intérêt des enfants, mais c'est aussi s'engager pour garantir que la séparation ne sera pas vaine.
Même quand elle est mise à mal et qu'elle dysfonctionne, la famille reste au cœur des dispositifs de protection, d'accueil et de soins. Même quand leurs compétences ont été remises en cause par un jugement civil ou pénal, les parents conservent l'essentiel des prérogatives afférentes à l'autorité parentale. Du droit des enfants aux droits sur les enfants, ne sommes-nous pas au cœur du paradoxe d'une société qui érige la protection de l'enfant en exigence absolue et qui ne peut supporter de priver les familles défaillantes de leurs enfants ? Dans un tel contexte, comment les professionnels, investis de la charge de préconiser ou de décider de la séparation, peuvent-ils la penser autrement que dans la culpabilité ou l'échec ? La question de la séparation met en tension les logiques juridiques, administratives et financières, éducatives, thérapeutiques et d'accueil : comment trouver des modes de compréhension mutuelle ? La réflexion clinique entre ceux qui reçoivent l'enfant après séparation (services publics ou privés, familles d'accueil), ceux qui la préconisent (services sociaux, pédopsychiatres, médecins de PMI, responsables de service d'AEMO...) et les juges qui la décident, devrait faire évoluer les représentations des uns sur les autres, favoriser les échanges et permettre de comprendre les différences nécessaires de logiques selon les missions de l'institution et le degré de responsabilité que cela implique. Penser à plusieurs l'avant-placement, c'est certainement prendre des risques dans l'intérêt des enfants, mais c'est aussi s'engager pour garantir que la séparation ne sera pas vaine.