«Mais quand la tension des forces humaines génère une bulle qui éclate, et qu'un vide, alors, se donne à sentir ; quand nous souhaitons ensuite nommer ce vide surgissant qui, tout à l'heure encore, manifestait sa présence par son absence effective, les mots de notre langue finissent par aspirer à un espace infini, immensurable à l'aune de l'expérience ou de l'imaginaire. Tout mot y tend. Jamais aucun n'y a encore accédé.
Il est un tableau de Caspar David Friedrich où l'on peut regarder, interdit, l'espace interdit.» Péter Nádas, Mélancolie, 1986.
«Mais quand la tension des forces humaines génère une bulle qui éclate, et qu'un vide, alors, se donne à sentir ; quand nous souhaitons ensuite nommer ce vide surgissant qui, tout à l'heure encore, manifestait sa présence par son absence effective, les mots de notre langue finissent par aspirer à un espace infini, immensurable à l'aune de l'expérience ou de l'imaginaire. Tout mot y tend. Jamais aucun n'y a encore accédé.
Il est un tableau de Caspar David Friedrich où l'on peut regarder, interdit, l'espace interdit.» Péter Nádas, Mélancolie, 1986.