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Au XIXe siècle, les campagnes bretonnes ont encore très peu accès aux soins dispensés par les médecins diplômés et officiers de santé, seuls autorisés par la loi de 1803 à exercer la médecine. On se soigne donc comme on peut, avec l'aide de guérisseurs empiriques de toutes sortes, du "releveur de luettes" à la "jugeuse d'eau", du charlatan qui fait cuire les chairs de son patient au rebouteux qui force le coude dans le sens opposé à l'articulation.
Cette Cour des miracles peut faire frémir aujourd'hui, mais elle constitue alors le quotidien de nos ancêtres.