Maximilien d'Autriche. Souverain du Saint Empire germanique, bâtisseur de la maison d'Autriche, 1459-1519

Par : Francis Rapp

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  • Nombre de pages310
  • PrésentationBroché
  • Poids0.4 kg
  • Dimensions14,5 cm × 21,5 cm × 2,4 cm
  • ISBN978-2-84734-053-2
  • EAN9782847340532
  • Date de parution20/06/2007
  • CollectionBiographie
  • ÉditeurTallandier

Résumé

Que reste-t-il de Maximilien d'Autriche (1459-1519) ? Un beau portrait de Dürer, où apparaissent, de manière frappante, le nez saillant, la mâchoire prognathe et l'air majestueux des Habsbourg. Pour le reste, son titre même témoigne de sa faiblesse : roi des Romains en 1493, empereur élu du Saint Empire en 1508, il ne fut jamais couronné à Rome, comme l'imposait la tradition. Francis Rapp livre ici un plaidoyer pour un empereur tragique, dont l'existence fut un drame sans dénouement. La vocation de la maison d'Autriche à la domination universelle l'habita sa vie durant : Austriae Est Imperare Orbi Universo, " Il revient à l'Autriche de commander au monde... ", disait la devise familiale. Ce droit divin se heurta à de terribles réalités. Les États modernes en plein essor - la France, l'Espagne, l'Angleterre - non seulement refusèrent de reconnaître son autorité, mais contrèrent sans cesse ses ambitions. Les princes et les villes d'Allemagne minèrent continûment ses réformes de grande envergure. Reste que Maximilien fut un immense politique, capable d'assurer contre la France l'équilibre européen, et un prince dynamique, dont le règne est contemporain de l'émergence de la nation allemande. C'est post mortem, paradoxalement, que l'importance de son œuvre apparut : une Allemagne consciente de son unité fondamentale et de son ancrage dans la civilisation renaissante ; une dynastie dominant l'Europe et le monde, dont Charles Quint, maître d'un empire " sur lequel le soleil ne se couchait jamais ", allait être le digne héritier.
Que reste-t-il de Maximilien d'Autriche (1459-1519) ? Un beau portrait de Dürer, où apparaissent, de manière frappante, le nez saillant, la mâchoire prognathe et l'air majestueux des Habsbourg. Pour le reste, son titre même témoigne de sa faiblesse : roi des Romains en 1493, empereur élu du Saint Empire en 1508, il ne fut jamais couronné à Rome, comme l'imposait la tradition. Francis Rapp livre ici un plaidoyer pour un empereur tragique, dont l'existence fut un drame sans dénouement. La vocation de la maison d'Autriche à la domination universelle l'habita sa vie durant : Austriae Est Imperare Orbi Universo, " Il revient à l'Autriche de commander au monde... ", disait la devise familiale. Ce droit divin se heurta à de terribles réalités. Les États modernes en plein essor - la France, l'Espagne, l'Angleterre - non seulement refusèrent de reconnaître son autorité, mais contrèrent sans cesse ses ambitions. Les princes et les villes d'Allemagne minèrent continûment ses réformes de grande envergure. Reste que Maximilien fut un immense politique, capable d'assurer contre la France l'équilibre européen, et un prince dynamique, dont le règne est contemporain de l'émergence de la nation allemande. C'est post mortem, paradoxalement, que l'importance de son œuvre apparut : une Allemagne consciente de son unité fondamentale et de son ancrage dans la civilisation renaissante ; une dynastie dominant l'Europe et le monde, dont Charles Quint, maître d'un empire " sur lequel le soleil ne se couchait jamais ", allait être le digne héritier.
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