Maxime Planoudès, Lettres
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- Nombre de pages414
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.72 kg
- Dimensions17,5 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
- ISBN978-90-429-4081-9
- EAN9789042940819
- Date de parution01/06/2020
- CollectionMonographies
- ÉditeurPeeters Leuven
Résumé
Adressées à des correspondants dont certains sont fameux et d'autres connus uniquement par elles - courtisans, fonctionnaires, érudits, ecclésiastiques -, ces lettres révèlent les réseaux de relation et d'amitié de Planoudès autant que ses goûts, sa culture et ses lectures. Elles lèvent aussi le voile sur ses sympathies, voire ses engagements politiques dans la dernière partie de sa vie, comme diplomate au service de l'empereur mais aussi et surtout comme mentor et ami d'un jeune et brillant général, Alexis Doukas Philanrhrôpènos, dans le contexte de la dernière contre-offensive byzantine face à l'avancée turque en Mie Mineure.
Au-delà de ces riches informations historiques, cette correspondance pétrie de culture hellénique témoigne peut-être avant tout de la permanence à l'époque byzantine tardive d'un art précieux et sophistiqué, celui du genre épistolaire dont les règles avaient été fixées dans l'Antiquité gréco-latine. La lettre idéale se signale moins parla richesse du contenu informatif que par ses manques et ses silences sur lesquels prennent appui les connivences culturelles et personnelles entre l'auteur et le destinataire, où le lecteur du recueil une fois publié tente avec peine de s'introduire.
Elle vise donc moins à communiquer des informations qu'à mettre en scène l'acte même de communication et la relation amicale idéalisée qui la sous-tend.
Adressées à des correspondants dont certains sont fameux et d'autres connus uniquement par elles - courtisans, fonctionnaires, érudits, ecclésiastiques -, ces lettres révèlent les réseaux de relation et d'amitié de Planoudès autant que ses goûts, sa culture et ses lectures. Elles lèvent aussi le voile sur ses sympathies, voire ses engagements politiques dans la dernière partie de sa vie, comme diplomate au service de l'empereur mais aussi et surtout comme mentor et ami d'un jeune et brillant général, Alexis Doukas Philanrhrôpènos, dans le contexte de la dernière contre-offensive byzantine face à l'avancée turque en Mie Mineure.
Au-delà de ces riches informations historiques, cette correspondance pétrie de culture hellénique témoigne peut-être avant tout de la permanence à l'époque byzantine tardive d'un art précieux et sophistiqué, celui du genre épistolaire dont les règles avaient été fixées dans l'Antiquité gréco-latine. La lettre idéale se signale moins parla richesse du contenu informatif que par ses manques et ses silences sur lesquels prennent appui les connivences culturelles et personnelles entre l'auteur et le destinataire, où le lecteur du recueil une fois publié tente avec peine de s'introduire.
Elle vise donc moins à communiquer des informations qu'à mettre en scène l'acte même de communication et la relation amicale idéalisée qui la sous-tend.