En cours de chargement...
Mauvaise Mère commence le jour du trente-deuxième anniversaire de Mina. Jour où, pour la énième fois, celle-ci va lever la main sur Judith, sa mère adoptive, parce qu'il n'y a pas de foie gras avec le champagne... Judith va alors se mettre en retrait pendant cinq mois au cours desquels elle va revisiter sa vie – tenter de reconstituer le puzzle de ce drame familial, de cet échec. Qu'a-t-elle fait, qu'ont-ils fait, pour en arriver là ? Qui est responsable ? Mina, abandonnée en Ethiopie à l'âge de quatre mois, arrivée à douze mois en France, dont les traumatismes invisibles se transforment en violence ? Judith, «mauvaise mère», parce que malgré son amour, elle n'est pas parvenue à rendre Mina heureuse et épanouie dans sa famille d'adoption ? Lionel, père adoptif, qui va, dès l'arrivée de Mina, subir le chantage affectif de cette enfant qui a déjà «tellement souffert» ? Ou encore Elise, née du couple sept ans avant l'arrivée de Mina, enfant brillante que Mina ne pourra jamais égaler ? Autour de cette famille en souffrance, assistantes sociales, psychologues, psychiatres, médecins ou médias renvoient à Judith l'image d'une mère incapable d'accueillir, de construire, de rendre Mina à la normalité.
Capable d'amour, là où l'amour seul apparaît impuissant.