Maurice Blanchot. Herméneutique et déconstruction

Par : Jérémie Majorel

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  • Nombre de pages346
  • PrésentationBroché
  • Poids0.47 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-7453-2557-0
  • EAN9782745325570
  • Date de parution04/03/2013
  • CollectionLittérature de notre siècle
  • ÉditeurHonoré Champion

Résumé

L'oeuvre de Blanchot permet de remettre en cause les barrières théoriques entre herméneutique et déconstruction érigées depuis les années 1960. Cela se manifeste par un chiasme inédit : en lisant Blanchot, l'herméneute tend à devenir déconstructeur et le déconstructeur tend à devenir herméneute. Ce phénomène explique à la fois l'influence complexe et diffuse de Blanchot sur nombre de ses contemporains et successeurs et sa réception contrastée entre admiration et détestation.
Est concernée notre capacité à rendre justice des oeuvres qui nous déroutent sans pour autant reculer sur les exigences théoriques. A priori très abstraits, les récits de Blanchot parlent de manière singulière d'expériences fondamentales : la peau, le deuil, l'amour, la folie, le secret, la communauté, le mythe, l'écriture. Dans sa critique, Blanchot met lui-même en pratique ce chiasme entre herméneutique et déconstruction.
Il entre en dialogue avec Derrida et Nancy. Mais il n'interrompt jamais sa discussion avec des interprètes comme Starobinski et Poulet. La figure de rhétorique ne peut être séparée de l'acte de pensée qui la motive. Le "chiasme" n'est donc ni un concept, ni un trope. Il est une figure de pensée. Son point d'entrecroisement est précisément ce que Blanchot appelle "le Neutre", qui redéfinit la dialectique et la phénoménologie en les poussant à leur limite.
Touchons cette limite.
L'oeuvre de Blanchot permet de remettre en cause les barrières théoriques entre herméneutique et déconstruction érigées depuis les années 1960. Cela se manifeste par un chiasme inédit : en lisant Blanchot, l'herméneute tend à devenir déconstructeur et le déconstructeur tend à devenir herméneute. Ce phénomène explique à la fois l'influence complexe et diffuse de Blanchot sur nombre de ses contemporains et successeurs et sa réception contrastée entre admiration et détestation.
Est concernée notre capacité à rendre justice des oeuvres qui nous déroutent sans pour autant reculer sur les exigences théoriques. A priori très abstraits, les récits de Blanchot parlent de manière singulière d'expériences fondamentales : la peau, le deuil, l'amour, la folie, le secret, la communauté, le mythe, l'écriture. Dans sa critique, Blanchot met lui-même en pratique ce chiasme entre herméneutique et déconstruction.
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